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Une école pleine à 112% de sa capacité

L'école Madeleine-de-Verchères pourrait abolir certains services pour accueillir plus d'élèves.
L'école Madeleine-de-Verchères pourrait abolir certains services pour accueillir plus d'élèves. Photo: Google

Une surpopulation d’écoliers à Madeleine-de-Verchères pourrait faire en sorte que la direction renonce à certains de ses services afin de pouvoir accueillir plus d’enfants.

C’est ce qu’un parent, membre du conseil d’établissement de cette école de Rosemont – La Petite-Patrie a révélé au Conseil d’arrondissement, le 4 décembre dernier. Selon Anaïs Détolle, le bâtiment inauguré en 1949 opère à 112 % de sa capacité d’accueil, de telle sorte que les locaux du service de garde, de musique et la bibliothèque pourraient être reconvertis en classes dès l’an prochain.

Mme Détolle a demandé aux élus d’appuyer la requête du conseil d’établissement de rechercher des terrains privés ou publics à proximité de Madeleine-de-Verchères sur lesquels il serait possible de construire une annexe au lieu d’enseignement.

Selon Alain Perron, responsable des communications à la Commission scolaire de Montréal (CSDM), les données quant au taux d’occupation dévoilées par Mme Détolle sont exactes. «Nous sommes passés dans cette école à 88 % d’occupation en 2015-2016 à 112 % en 2016-2017. Ce n’est toutefois pas une situation qui est unique dans le quartier», souligne-t-il.

Toutefois, ce dernier assure que la CSDM envisage une multitude de stratégies pour répondre à la surpopulation des classes, qui ne relèvent pas nécessairement de l’achat de nouveaux terrains.

«La Commission scolaire possède plusieurs immeubles excédentaires qui sont utilisés par des organismes communautaires par exemple, qui pourraient être récupérés pour y installer des classes», affirme le porte-parole.

Dans Rosemont – La Petite-Patrie, M. Perron discerne huit bâtiments en réserve qui offrent une possibilité d’accueillir un total de 100 classes, si le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur (MÉES) approuve les plans de la CSDM de les convertir.

Mais d’où vient-elle cette surpopulation dans les classes? Selon M. Perron, il ne s’agit pas seulement d’une question de baby-boom dans le quartier, mais aussi d’un problème de logistique.

«Beaucoup de familles sur le territoire de la CSDM déménagent sans nous avertir. Parfois on s’attend à un nombre « x » d’élèves à la rentrée, mais on se retrouve plutôt avec « y »», insiste-t-il.

Toutefois, la commission scolaire s’attend à une importante hausse de la population écolière d’ici les prochaines années dans l’arrondissement. Dans le quartier Petite-Patrie, les prévisions démographiques du MÉES indiquent une augmentation de 299 élèves du primaire et secondaire d’ici 2019-2020 et de 568 élèves du primaire et secondaire dans Rosemont pour la même période.

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