11M$ pour les terrains de balle

La Ville de Montréal a annoncé aujourd’hui un investissement de 11M$ sur trois ans pour la réfection des terrains de balle municipaux. Dans le cadre de sa nouvelle Politique du baseball de Montréal, l’administration centrale souhaite assurer une offre de services de qualité aux joueurs de baseball et de balle-molle.

«Le déclin du baseball à Montréal est chose du passé. Le baseball fait partie de l’identité montréalaise et nous entendons bien lui redonner la place qui lui revient. Dans un contexte de recrudescence de la popularité des sports de balle, des investissements en rénovation sont indispensables pour améliorer la qualité des terrains de balle, les rendre sécuritaires, efficients et attrayants. De plus, un programme de développement de nouveaux terrains suivra, afin de répondre à la demande croissante que l’on constate un peu partout à Montréal», a déclaré le maire de Montréal.

Ce programme de réfection vise à réaliser, en collaboration avec les arrondissements, des projets de mise aux normes et d’amélioration fonctionnelle des terrains de balle. Plusieurs surfaces sont en effet en mauvais état et nécessitent des investissements importants, notamment sur les plans du drainage et de l’éclairage. C’est le cas pour les installations du parc Jarry, dans Parc-Extension.

Pour cette année, 2 M$ seront investis dans les travaux de mises aux normes. Les premiers terrains qui profiteront du programme de réfection seront annoncés plus tard au printemps. Ils seront choisis en fonction de la désuétude des terrains.

Tous les sports
Projet Montréal aurait préféré que les sommes investies soient allouées à l’ensemble des sports et des terrains sportifs extérieurs, qui ont tous besoin d’un programme de mise à niveau, estime Alain Vaillancourt, porte-parole en matière de sport et de loisirs.

«Nous savons que Denis Coderre aime beaucoup le baseball, mais il ne devrait pas oublier les autres sports pour lesquels il y a une demande à la hausse. Si Denis Coderre était un partisan d’Harry Potter, sortirait-il une politique du quidditch pour Montréal?», a demandé M. Vaillancourt.

«Il y a une demande croissante pour plusieurs sports à Montréal, en particulier le soccer, l’Ultimate et le rugby, et généralement, les infrastructures actuelles peinent à répondre à la demande», poursuit M. Vaillancourt.