Un lauréat du Prix littéraire du Gouverneur général dans Villeray

Après avoir été conseillé par des libraires, aimé par Archambault et choisi en tant que Coup de cœur Renaud-Bray, le dernier roman de Nicolas Dickner, Six degrés de liberté, continue de s’attirer les honneurs. Son troisième livre a remporté le Prix littéraire du Gouverneur général, dans la catégorie Romans et nouvelles.

«J’étais très surpris d’être sélectionné. C’est très agréable, car c’est le prix littéraire le plus connu au Québec et peut-être au Canada», indique l’auteur de Villeray.

Le jury des prix littéraires a apprécié ce roman «foisonnant, habillement construit et écrit avec rigueur et tendresse.

«Nicolas Dickner, au courant des avancées technologiques, dépeint avec intelligence et humour les ravages de la mondialisation et du capitalisme sauvage, en mettant notamment en scène des personnages qui repoussent toutes les frontières», a souligné le jury.

Villeray
L’auteur s’inspire toujours des lieux qui l’entourent dans ces œuvres. D’ailleurs, dans son dernier roman, les personnages habitent près de l’autoroute métropolitaine et du métro Jarry.

«J’ai toujours écrit à partir de l’endroit où je me trouve», reconnaît M. Dickner.

Pour son livre et son intérêt personnel, l’écrivain a fait de nombreuses recherches sur le développement de l’arrondissement ainsi que sur son histoire.

«J’aime également aller chez le barbier pour me faire couper les cheveux. Ils sont des encyclopédies. Ils transmettent différemment la mémoire d’un secteur», mentionne-t-il.

Son lieu de prédilection est le parc Jarry, où il adore y patiner en saison hivernale et y amener ses enfants.

«Je vais y courir fréquemment et j’y ai trouvé plusieurs solutions à mon roman», reconnaît-il.

L’auteur a déjà commencé à travailler sur son prochain roman. Il est encore trop tôt pour parler de trames narratives, mais ce sera un nouveau défi pour l’écrivain, avance-t-il.

Synopsis
Six degrés de liberté est un roman où l’on raconte l’histoire d’une jeune fille qui désire repousser les limites de l’expérience humaine, d’un hacker qui veut optimiser la circulation mondiale des bananes et des coussins, d’une employée de la GRC qui rêve d’en finir une bonne fois pour toutes avec la géographie, d’un septuagénaire qui perd un boulon, d’une acheteuse compulsive bipolaire, de six perruches et d’un chat intermittent, tous unis dans un jeu de société à l’échelle planétaire dont personne ne connaît les règles.