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Du vert au mauve

C’est comme ça que commence la romance…

J’m’en rappel comme si c’tait hier, / bien qu’ça fasse juste deux heures / et que j’pue encore la bière. / Le neuf septembre deux milles seize, / (j’écris en lettre, / car les chiffres me rendent mal à l’aise) / à l’heure de pointe, / vers cinq et demi de l’après-midi. / L’on s’est sourit, puis le métro est partie. / On était sortie d’la orange pour aller s’a verte. / Jursqu’à Atwater, l’on n’osait tourner nos têtes. / J’ai pas pu m’coucher, / j’pensais à toi. / J’ai pas pu m’l’ver, / t’étais pas avec moi. / Ça m’a prit toute la nuit, mais j’ai compris. / Dès l’premier regard, c’tait l’coup d’foudre. / J’ai espoir! / J’sais pas si tu pourras me lire, pis, j’peux juste t’écrire. / C’tait ici l’début, ça s’ra ici qu’ça s’bute. / Mes jambes sont ouvertes, / mon sexe est dur. / J’te décrit drêt là d’ma pense, ma vision romance. / J’aurai voulu être direct, / mais ta beauté m’arrêta net! / J’n’avais qu’ton reflet filtré par lés vitres. / Trop tard pour revenir en arrière, / faut que j’m’ouvre dès qu’possible, / j’pass’rai du verre au « move »! / Tu verras Princesse, / très bientôt je te prendrai les fesses de toute mon allégresse / en r’niflant une fois d’plus ta tresse. / J’ne comprends pas les Haïkus, / mais j’ai pris l’temps d’te faire, juste au cas où, / quelques verres qui s’lisent pour patienter lés alcoolisés: /

Je ne suis pas beaux comme un chauffeur d’autobus,
en radieux muscles ou puissant sourire, mais je

m’en balance, la longueur du véhicule compense,
en fait, tout ce qui me manque c’est un uniforme,
ne niant pas que je suis pas le plus en forme,
nenni mon manque d’ambition depuis que je t’ai,
une nouvelle volonté, l’ancienne est à jeter,
insupportable que je ne sois dans ton portable,
envoie-moi ta peau en photos dès que tu peux,

de minute en minute, mon cœur revit l’instant
en boucle jusqu’à ne plus tenir debout,

triste de notre circonstance dénudé de romance,
on se rattrapera durant notre lune de miel,
nuit ou je te ferai nos enfants sous le ciel,

s’il te plait écris-moi, en attendant l’échange
en ligne de nos numéros, sur mon mail perso
xyloglossie@hotmail.com
ensuite l’on s’échangera nos Facebook mon ange 🙂

Venir à toi pour enfin venir avec toi,
a trop repousser l’échéance l’on s’attira
négligence qui nous échouera droit à l’échec
et jamais notre amour ne sera étanche,
sérieux comme mon rêve toujours plus précieux,
sûr de se réaliser, restons réaliste,
attendons que ça soit publié dimanche.

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