Soutenez

Si seulement tu savais…

Je me suis battue contre vents et marées, pour essayer de le sauver, le chemin pour aller jusqu’au bout, c’était le sable mouvant, d’un divin hasard, solitaire au fond des cieux lointain, j’étais comme une face pâle errante autour de lui, il me guettait au loin, j’ai vu s’élever le feu du volcan jusqu’au ciel…son rugissement aigu me fit froid dans le dos, j’ai cru entendre au loin le rugissement du lion, traversant les ombres, je m’approche de lui, son haleine me fit tourner la tête, mais je devais le sauver, j’ai vu quelquefois ce que l’homme a cru voir! J’ai vu le soleil bas taché d’horreur, j’ai heurté ses lames de rasoir où les serpents géant dévorait les punaises, une fermenté de marée noir énormes, des écroulements de sable au milieu des bonasse, un gouffre nacreux de braise…sans coeur, je n’ai même pas repêché sa carcasse ivre de crasse…j’étais balayé par l’ouragan et jeté à terre par le vent…un échec… Les nuages m’accompagnèrent, un brouillard de tristesse m’enveloppa, les larmes creusaient leur lit, dans le jardin d’une colombe blessée, suivant les haies dressées… Après quelques hésitations, un dernier regard sur le genre humain… Près une éternité d’horizons, se relança le souffle divin…le pardon bien-sûr…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.