J’aurais voulu t’offrir des fleurs, mais ce matin, je n’ai trouvé qu’à mes pied des monts de neiges couvrant la ville entière.
Je voulais t’offrir des chocolat, avec des chocolats on ne se trompe pas, mais parmi tous ces choix de saveur, pas un n’aurait comblé tes milles et une papilles délicieuses et raffinées.
J’ai pensé te prendre un bijoux, mais à quoi bon t’orner de pacotilles brillantes, quand tes yeux, déjà, m’illuminent de milles feus.
Un ami m’a suggéré un resto et du bon vin, mais ton sourire seul suffit à m’enivrer et je ne voudrais pas qu’un chef me vole la vedette, car vois tu je suis jaloux et possessif.
Il y aurait bien le classique week-end hôtel spa tout inclus, sur les berges du lac st gens, mais dans le fond, peu importe l’endroit, ta seul présence me suffit.. sur ces berges, à Rio, à Moscou, à Alexandrie ou sur la 29 à Montréal…tu vaux bien toute ces places et bien plus.
Alors…Alors je suis bredouille, sans artifices, sans ces choses qui combleraient quelque chose dont je ne manque pas, qui compléteraient une œuvre déjà abouti, qui éveilleraient un émoi supposément supérieur à la palette déjà bien fourni de poésie vécu.
Alors, je prend ma plume, et je bafouille ce balbutiement de mots maladroits pour te souhaiter une joyeuse St Valentin et pour te dire que si je ne te gâterais ou duperais pas avec des choses futiles, je t’offrirais mon temps, comme je le fais maintenant et personne ne pourra effacer cette encre imprimé qui t’ai dédié.