Longtemps perdu de vue, nous revoilà dans ce bar à la terrasse. Moi, qui ne pensait jamais te revoir, me voilà à enfin avoir entendu ton prénom. Peu être, Mathieu. Toujours, la même perte de mes moyens face à toi et à ton visage, mais une satisfaction d’avoir pu te contempler quelques minutes. Je me demande toujours comment aurait-pu être notre histoire, si on avait pris le temps de se parler, mais je me réponds en me disant qui si il devait y avoir une histoire entre « nous », elle ne saurait tarder. Au pire, ton visage quittera peu être, un jour, ma mémoire…