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Laurier, toi et moi

Ce fût qu’un moment, qu’un éphémère moment. Il se passa à l’instant où mes yeux croisa les tiens. La musique dans mes oreilles, la porte du métro qui nous ferme les pas l’un vers l’autre. Ton sourire si sincère, mes yeux trop curieux. Moi qui sort de ton chemin, toi qui sans le savoir t’inscrit dans ce que je voudrais du mien. Un regard. Juste un. Je t’ai reconnu tout de suite. On s’est déjà vue avant. Quelques fois à mon travail. Après ce matin dans le métro, on s’est revu et tu demandais papier et crayon, je crois que tu voulais mon numéro. Intense incapacité surprenante de ma part d’aller vers mon envie de te crier mon nom et tout ce que tu demanderais vraiment, j’ai pas participé à ta demande. J’ai utilisé le mot  » destin  » pour parler de nous et de nos rencontres. Pourquoi pas? Tu m’as dit que de toute façon tu savais où je travaille, mais je travaille rarement là. Alors je reviens sur moi, on attend le destin ou on l’attend pas? Je sais pas pourquoi, mais j’ai pas besoin de pourquoi, je te feel. Mais c’est juste le metroflirt, jamais sûrement tu verras. Mais un jour peut-être je te montrerai, et ce jour-là tu rieras. Et j’espère qu’on saura ce que le destin nous réservait. C’est l’idée saugrenue de mes collègues, je te jure. Et au fond, pourquoi pas?

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