Soutenez

Quelles étaient pâles les saisons sans l’empreinte de tes ailes…

La pauvre rose disait au papillon, ne fuit pas! Tu vois comme nos destins sont déférents, je reste et tu t’en vas! Pourtant nous, nous aimons et nous sommes fleurs tous deux!Mais hélas! l’air t’emporte et la terre m’enchaîne, sort cruel! Je voudrais embaumer ton envol de mon haleine dans le ciel, mais non, tu vas trop loin! Parmi les fleurs sans ombre, tu fuit, puis tu reviens, puis tu t’en vas encore luire ailleurs, aussi me trouves-tu toujours à chaque aurore toute en fleurs, puis tes ailes s’étirent balaye ma vue, noyés dans la brume mes yeux brûlent! un grand vide reçoit mes mains nues, les as-tu frôlé par soin ou sans scrupule? balayé mes couleurs d’été dans ta volée, il me semblait pourtant adorer mes pétales! veux-tu donc retourner dans ta tour d’Ivoire ou juste m’abandonner seule sur cette îles perdue? Tu es parti sans gêne, prend racine ou donne-moi des ailes comme toi! N’as-tu pas ressenti que malgré mes chaînes mon parfum avait des ailes?…nature humaine je te pardonne

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.