J’aime toujours te revoir. On se regarde dans les croisés de nos chemins et on se dit jamais rien: juste le plaisir d’être bien dans ces cours instants qui traversent notre vie plusieur fois depuis 20 ans n’ayants pas vraiment besoins de plus de mots. Je te trouve toujours aussi belle année après année. Tu portais un petit chapeau noir, des petits bottillons noirs et tu était habillé tout en noire et tu allais vers le métro St-Laurent je pense. Quand ça arrive: on se regarde une fois et puis tu baisses les yeux et tu me regardes une autre fois et c’est tellement doux à chaque instant que ça se passe et tu disparais au loin dans ta mystérieuse coquille noire. Il y a toujours cette petite teinte de mélancolie douce sur ton visage et c’est ce que j’aime à la fin de toi. J’écris ce message dans l’espoir que ça aidera que l’on se parle un jour parce que je crois en tes yeux qui s’emblent portés une blessure profonde depuis tros longtemps. Je suis l’homme au t-shirt noir, moustache et petite barbe. On a déjà été voisin il y a 20 ans sur Jarry pas loin du resto Québec Déli. 🙂
