3 semaines, 3 semaines c’est pas une éternité, 3 semaines c’est même pas une promesse 3 semaines ça passe.Ça passe surtout quand on sait ce qu’il y a au bout, ou du moins quand on est capable de l’imaginer. Ça en fait déjà 2 par contre, 2 semaines c’est encore moins pire que trois parce qu’après deux, on s’habitue. On s’habitue à s’endormir, à se lever, même à rêver sans avoir entendu le son de ta voix, sans avoir senti la douceur de tes main ou tes lèvres et sans savoir si tu penses aux miennes.
Aujourd’hui j’avais un rendez-vous, le genre de rendez-vous qui te mets dans l’attente indéterminée d’une autre attente encore plus indéterminée. Semaines, mois, années ? dans une semaine, toi, tu reviendras. Moi, mon attente sera toujours là, bien présente, bien lourde. J’ai fait de ton temps, mon attente. La mienne, je ne peux pas te l’imposer, mais elle sera là pour toi, pour moi. Attendras-tu ? Attendras-tu sans savoir pourquoi ? Et si je te disais, attendras-tu quand même ?
J’en doute, de là mon envie de te libérer, moi je vais attendre pour toi, une semaine encore.