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Fille de la ligne orange

Je n’osais pas écrire ici … mais c’était jeudi, il faisait chaud comme pas possible, je jouais au rythme de Supercollider/The Butcher sur une bouteille d’eau, mon visage brillait d’un mince voile de transpiration. Mais je sentais que tu comprenais que la météo ne m’aidait pas beaucoup, je sentais ton regard et ton sourire virés vers moi, que tu voulais que j’oublie tout et que j’attende que ton ami descende pour que je te regarde, te sourie, et te parle. Je n’ai pas arrêté depuis de me demander si j’avais vraiment besoin de descendre à Crémazie, avant ton arrêt.

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