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JO: Sécurité renforcée au laboratoire antidopage

RIO DE JANEIRO — Les autorités olympiques prennent des précautions supplémentaires pour s’assurer qu’aucun échantillon de son laboratoire où les tests de dopage sont analysés n’est manipulé pour fausser les résultats.

Une série de caméras de surveillance sont installées et un plus grand nombre de gardes de sécurité est déployé dans le laboratoire où 4000 échantillons sont entreposés. Le Comité international olympique (CIO) multiplie ses efforts pour éviter que le scénario des Jeux olympiques de Sochi — qui a permis à des athlètes russes dopés d’éviter d’être pris en faute — ne se reproduise.

Le directeur médical du CIO, le docteur Richard Budgett, a fait savoir lundi que les autorités avaient bon espoir que les mesures de sécurité sont efficaces et que les milliers d’échantillons de sang et d’urine emmagasinés dans le laboratoire, à Rio, demeurent en sûreté.

Un rapport de l’enquêteur Richard McLaren de l’Agence mondiale antidopage a récemment levé le voile sur le système de dopage manigancé par la Russie durant les Jeux olympiques de 2014. Les échantillons d’athlètes consommant des substances illicites ont été remplacés par d’autres dépourvus de toute présence de drogue.

Les échantillons de Rio, dès que prélevés aux postes de contrôle antidopage, sont acheminés directement au laboratoire. L’analyse est ensuite effectuée sans aucun retard, a précisé Richard Budgett. Ces nouvelles mesures préviennent toute manipulation malveillante des échantillons, a-t-il ajouté.

Le congélateur où les prélèvements sont ensuite conservés est hautement surveillé en permanence. Un garde de sécurité supervise toutes les allées et venues. Les techniciens qui désirent avoir accès au congélateur doivent tous être accompagnés d’un autre collègue.

De nombreux experts internationaux sont également en présence dans le laboratoire et y restent parfois toute la nuit.

Les contenants seront également inspectés par après par des experts qui s’assureront qu’aucune modification n’a été apportée à leur contenu. Le matériel utilisé pour faire les tests de dopage est également nouveau et prévient toute manipulation, selon les propos de M. Budgett.

Le rapport de Richard McLaren — dont les constats reposent essentiellement sur le témoignage de l’ancien directeur du laboratoire antidopage russe — recommandait qu’il soit interdit à toute la délégation russe de participer aux Jeux olympiques de Rio. Le CIO a plutôt laissé cette décision entre les mains des fédérations sportives internationales.

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