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Trump s'en prend aux immigrants criminels

Republican presidential candidate Donald Trump speaks during a campaign rally at the Phoenix Convention Center, Wednesday, Aug. 31, 2016, in Phoenix. (AP Photo/Matt York) Photo: The Associated Press
La Presse canadienne - La Presse Canadienne

PHÉNIX — Donald Trump s’est engagé mercredi soir à expulser deux millions de personnes vivant illégalement aux États-Unis et qui ont un casier judiciaire s’il devenait président du pays, avertissant qu’un échec en cette matière mettrait en péril le bien-être du peuple américain.

Le candidat républicain à l’élection présidentielle américaine a affirmé que le seul enjeu des questions migratoires était «le bien-être des Américains».

Mais il n’a pas été clair sur la politique qu’il préconiserait pour les illégaux qui n’ont pas d’antécédents criminels alors qu’il a déjà évoqué dans le passé l’expulsion de quelque onze millions d’immigrants illégaux.

S’adressant à des milliers de partisans rassemblés au palais des congrès de Phoenix, en Arizona, le républicain a concentré ses attaques sur les immigrants illégaux ayant commis des crimes, un sujet beaucoup moins controversé que les millions d’immigrants clandestins qui n’ont pas de passé criminel.

Il a toutefois promis de traiter «tous ceux qui vivent ou résident (aux États-Unis) avec une grande dignité.»

Le politicien aux accents démagogiques a aussi accusé le président Barack Obama et son adversaire Hillary Clinton «d’avoir manqué à leurs devoirs» en appuyant des politiques d’immigration plus libérales.

L’homme d’affaires avait amorcé son discours très attendu sur l’immigration en énumérant des exemples d’immigrants illégaux ayant commis des crimes violents, assurant avoir rencontré plusieurs parents qui ont perdu leurs enfants à cause des frontières ouvertes ou des cités-sanctuaires.

M. Trump a parlé en long et en large de ces jeunes femmes battues et poignardées, promettant tout simplement que cela ne se produira plus jamais.

Avant le discours du politicien populiste, plusieurs proches de ces victimes avaient raconté comment leurs enfants avaient été tués et remercié M. Trump de promettre d’accroître la sécurité à la frontière américano-mexicaine.

Au début de son discours, le candidat a déclaré avoir eu une conversation «approfondie et substantielle» avec le président mexicain en après-midi. M. Trump dit avoir discuté avec Enrique Peña Nieto de plusieurs sujets, dont le trafic de drogue entre le Mexique et les États-Unis et de leur souhait commun d’éliminer les cartels.

Donald Trump est le même politicien qui avait lancé sa campagne en vue de l’élection présidentielle en accusant le Mexique d’envoyer aux États-Unis ses criminels et ses violeurs.

Il a adopté un ton différent, mercredi, affirmant que si les deux pays collaboraient, tous allaient y gagner.

Donald Trump insiste pour affirmer que le Mexique assumera la totalité de la facture de la construction du mur que le candidat veut voir ériger le long de la frontière entre les deux pays. «(Les Mexicains) ne le savent pas encore mais ils vont payer ce mur», a-t-il déclaré.

Le président mexicain a réitéré que son pays ne versera aucun sou pour ce mur.

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