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François Hollande ne briguera pas la présidence

Uncredited / The Associated Press Photo: Uncredited

PARIS — Le président français François Hollande a annoncé jeudi qu’il ne présentera pas sa candidature lors de la présidentielle de 2017.

Lors d’une allocution télédiffusée en direct du palais de l’Élysée, M. Hollande a dressé un bilan nuancé de son mandat avant de déclarer qu’il ne briguerait pas à nouveau la présidence. Selon plusieurs médias français, il s’agit de la première renonciation sous la Ve République.

D’entrée de jeu, M. Hollande s’est félicité d’avoir assaini les comptes publics et placé la France au premier plan de la lutte contre les changements climatiques.

Il a aussi tenu à souligner son rôle dans l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, de même que l’avancement des libertés.

Alors que certains le qualifient du président français le plus impopulaire de l’époque actuelle, il a soutenu avoir servi la République «avec sincérité, avec honnêteté» depuis son arrivée au pouvoir en mai 2012.

S’il admet que ses cibles en matière de chômage n’ont toujours pas été atteintes, il s’est dit persuadé que la situation de l’emploi se redressera sous peu.

Le politicien âgé de 62 ans dit n’avoir qu’un seul regret, celui d’avoir proposé la déchéance de nationalité pour les Français trouvés coupables de terrorisme. Cette mesure, discutée dans la foulée des attentats qui ont frappé Paris et Nice, entre autres, a été abandonnée plus tôt cette année.

«Dans les mois qui viennent, mon seul devoir sera de continuer à diriger le pays», a-t-il affirmé.

Le président sortant a appelé les progressistes à l’unité contre le danger que pose à ses yeux le protectionnisme.

«Comme socialiste, je ne peux me résoudre à la dispersion de la gauche, a-t-il lancé. Elle priverait de tout espoir de l’emporter face au conservatisme, pire encore, face à l’extrémisme.»

«L’extrême droite nous appelle au repli, a-t-il poursuivi. Elle prend pour référence ce qui vient de se produire aux États-Unis.»

La primaire de la gauche doit s’amorcer au mois de janvier. L’actuel premier ministre, Manuel Valls, envisagerait de présenter sa candidature.

Les sondages suggèrent que le candidat de droite, François Fillon, aurait de bonnes chances de l’emporter en 2017.

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