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Donald Trump passe de la parole aux actes

President Donald Trump signs an executive order to withdraw the U.S. from the 12-nation Trans-Pacific Partnership trade pact agreed to under the Obama administration, Monday, Jan. 23, 2017, in the Oval Office of the White House in Washington. (AP Photo/Evan Vucci) Photo: AP

Le président américain Donald Trump a profité de ce qu’il a appelé sa «première vraie journée de travail», hier, pour signer plusieurs décrets présidentiels, dont un qui s’attaque à l’avortement.

Deux jours après que des millions de personnes ont manifesté pour le droit des femmes, Donald Trump a remis en vigueur la règle du bâillon mondial, qui interdit aux organisations internationales qui pratiquent des avortements – ou donnent des conseils sur la procédure – de recevoir du financement fédéral.

«Les femmes et les filles font partie des premières victimes de l’administration Trump», a réagi sur Twitter Serra Sippel, présidente du Centre de Santé et d’Équité des genres.
La mesure avait été adoptée par l’administration républicai­ne en 1984, puis annulée par les présidents démocrates. L’ancien président Barack Obama y avait mis fin en 2009.

La mesure interdit aussi le financement fédéral des groupes qui militent en faveur de la légalisation de l’avortement ou qui en font la promotion comme méthode de planification familiale.

«Les femmes les plus vulnérables dans le monde vont souffrir de cette politique, qui minera des années d’efforts», a réagi sur Twitter Cecile Richards, la présidente de Planned Parenthood, un des principaux regroupements de planification familiale des États-Unis.

Une décision qui survient au lendemain de l’anniversaire de Roe v. Wade, un arrêt de la Cour suprême qui a légalisé l’avortement, le 22 janvier 1973 aux États-Unis.
Cette décision interdit également le financement par les contribuables des groupes qui font pression pour légaliser ou promouvoir l’avortement.

«C’est une attaque directe à l’accès aux soins de santé ainsi qu’à la liberté d’expression», a indiqué sur Twitter l’ACLU, une importante association américaine de défense des libertés.
M. Trump a également gelé l’embauche d’employés par certains départements du gouvernement fédéral, de manière à en réduire la taille et les frais de main-d’œuvre, ce que M. Trump s’était engagé à faire pendant la campagne électorale.

«En instaurant un gel de l’embauche, il a franchi une première étape importante vers le contrôle de la bureaucratie à Washington», a indiqué par communiqué le président de la Chambre des représentants, Paul Ryan.

M. Trump a toutefois précisé aux médias que cette directive ne s’appliquera pas aux forces armées.

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