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Parcs nationaux: Résistance à Trump via Twitter

Des employés des parcs nationaux fédéraux américains n’ont pas apprécié que l’administration Trump demande à son compte officiel de retirer une photo de l’assermentation du nouveau président américain.

En réponse à ce contrôle du contenu, le compte Twitter du Parc national des Badlands, au Dakota du Sud, a envoyé une série de gazouillis sur les changements climatiques et l’environnement mardi. «Brûler un gallon d’essence rejette 20 livres de dioxyde de carbone dans l’atmosphère #climat», pouvait-on lire par exemple. Bien que les comptes des parcs nationaux fassent circuler des informations sur l’environnement de manière fréquente sur les réseaux sociaux, cette pique à l’égard de la nouvelle administration n’est pas passée inaperçue et les tweets ont rapidement été retirés.

Sauf que la grogne envers Donald Trump n’allait pas s’arrêter là. En date de mercredi, deux comptes non-officiels, un du Service américain des parcs nationaux (@AltNatParkServ) et un du Parc national des Badlands (@BadIandsNPSFans) ont vu le jour et comptent respectivement 525 000 et 70 000 abonnés. En plus d’avoir remis les gazouillis effacés sur la toile, ceux-ci critiquent plus ouvertement le président. Ces comptes ont donc pris une tournure plus partisane, alors que les comptes officiels n’avaient que transmis des faits scientifiques. «Pour aider Donald Trump à combattre la fraude électorale, le Parc national des Badlands a identifié 323 faux électeurs ici, dans le comté de Jackson, Dakota du Sud. Ils seront localisés», a par exemple écrit le faux compte du parc sud-dakotain. 

Par ailleurs, l’administration Trump aurait exigé de l’Agence de protection environnementale (EPA) qu’elle retire la page sur les changements climatiques de son site web officiel.

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