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France: les partisans des deux camps satisfaits

In this photo combination, French centrist presidential candidate Emmanuel Macron waves before he addresses his supporters at his election day headquarters in Paris, Sunday April 23, 2017, left, and far-right candidate for the presidential election Marine Le Pen waves at supporters after she delivers a speech during a meeting in Bordeaux, southwestern France, Sunday, April 2, 2017, right. (AP Photo/ Christophe Ena/ Bob Edme) Photo: AP

MONTRÉAL — Des acteurs impliqués auprès des équipes d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen, candidats à la présidentielle française qui croiseront le fer dimanche à l’occasion du second tour de cette élection hautement surveillée, dressent de part et d’autre un bilan positif, mais non définitif, de la campagne respective à laquelle ils ont pris part.

Un citoyen engagé au sein du comité En Marche! de Montréal, Roland Lescure, parle d’un «bilan d’étape» très positif, estimant que M. Macron a réussi à ramener à l’avant-plan «des sujets très importants» tels que l’Europe, l’économie et l’éducation. Selon lui, la campagne se profilait plutôt pour ne porter que sur des questions de sécurité.

«Quand on se rend compte qu’il y a un peu plus d’un an, il a créé un mouvement qui n’existait pas (…), qu’il a aujourd’hui plus de 250 000 adhérents, qu’il s’est présenté à l’élection présidentielle alors qu’il n’a jamais été élu, qu’il a fait une campagne, je pense, assez impressionnante (…) on peut dire « so far, so good », comme on dit en anglais», conclut M. Lescure, qui a participé à la création du comité En Marche! à Montréal.

De son côté, le délégué national à la prospective pour le Front National et conseiller pour la Francophonie de Marine Le Pen, Loup Viallet, ne fait pas la même lecture. «Au fur et à mesure de la campagne et de l’entre-deux tours, les Français ont pu s’apercevoir qu’Emmanuel Macron avait un projet assez flou et des intentions assez agressives qui, en tout cas, ne convenait pas auprès de (plusieurs) ouvriers», a-t-il soutenu.

«Je pense qu’on a vu son vrai visage alors que Marine a suscité un espoir. On a vu un ralliement extrêmement fort.»

M. Vallet, qui est établi à Paris et avait conseillé à Mme Le Pen, il y a un an, de séjourner au Québec, fait état d’un «bilan en mouvement» où la candidate «n’a eu de cesse de (…) progresser depuis avant le premier tour».

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