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L’ALÉNA est et sera gagnant-gagnant, dit le CPQ

Photo: Yves Provencher/Métro

MONTRÉAL — Le Conseil du patronat du Québec est persuadé que les États-Unis signeront une nouvelle entente avec le Canada alors que s’amorceront dans deux semaines les pourparlers de renégociation de l’Accord de libre-échange nord-américain (ALÉNA) parce qu’ils seraient aussi perdants s’ils ne le font pas.

La plupart des industriels américains comprennent que l’ALÉNA est gagnant-gagnant et que leur succès dépend du nôtre et vice-versa, a affirmé le président-directeur général de cette association des patrons des grandes entreprises du Québec, Yves-Thomas Dorval, en entrevue avec La Presse canadienne.

En excluant l’exportation des hydrocarbures de l’Ouest canadien vers les États-Unis, M. Dorval argumente que la balance commerciale entre les deux pays est équilibrée et qu’il y a donc autant d’avantages des deux côtés de la frontière.

Pour preuve, la croissance économique est «significative de part et d’autre de la frontière» depuis la mise en place du libre-échange avec les États-Unis.

Il croit que la nouvelle entente sera dans l’intérêt de toutes les parties. Les négociateurs étaient «aussi féroces» à l’époque de la négociation de l’ALÉNA, souligne-t-il.

Bien que les déclarations protectionnistes de l’administration Trump préoccupent son organisation, le Conseil du patronat du Québec souhaite transformer les menaces en occasions.

L’association patronale énonce notamment que les taxes de vente soient perçues sur les biens vendus via le commerce électronique, dans une série de 58 recommandations transmises au gouvernement du Canada.

La renégociation de l’ALÉNA devrait s’amorcer le mercredi 16 août à Washington.

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