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Ouragan Maria: la Dominique «totalement ravagée»

ROSEAU, Dominique — Une île des Caraïbes ravagée par le passage de l’ouragan Maria a subi une destruction quasi totale, selon le capitaine d’un navire de guerre canadien amarré à son rivage.

Le commandant Gord Noseworthy explique que le NCSM St. John’s est arrivé dimanche en Dominique, une île des Petites Antilles dévastée par l’ouragan de catégorie 5.

Selon le commandant, les rues sont remplies de débris, de sable et de boue. Certaines voitures sont même presque entièrement ensevelies sous le sable et la boue.

M. Noseworthy raconte que les résidants sont de plus en plus désespérés une semaine après le passage de l’ouragan, qui a provoqué des pannes d’électricité et des bris d’aqueduc.

Le courant a été partiellement rétabli dans la capitale, dit-il, mais les villages avoisinants doivent s’en passer, à moins d’avoir accès à une génératrice.

La véritable crise demeure toutefois l’accès à l’eau potable, indique le commandant Noseworthy.

«Une grande partie de l’eau à laquelle ils ont accès a été contaminée en raison des inondations provoquées par les pluies torrentielles», souligne-t-il.

Une équipe de 230 membres travaille à retirer les débris des rues, à transporter de l’eau et de la nourriture par voie aérienne dans les secteurs éloignés et à fournir une aide médicale, ajoute-t-il.

Le NCSM St. John’s est équipé d’un système de dessalement par osmose inverse pouvant produire plus de 15 000 litres d’eau potable par jour. L’eau est ensuite livrée aux sinistrés.

«Nous avons la capacité de transformer l’eau salée en eau douce. Nous transportons de grands réservoirs souples d’eau dans nos hélicoptères Sea King afin de fournir de l’eau douce à ceux qui en ont besoin ou aux personnes coincées dans des villages éloignés», indique le commandant Noseworthy.

Les marins ont retrouvé plusieurs citoyens canadiens, lundi, qui ont été rapatriés à bord d’un avion militaire Hercules.

M. Noseworthy ignore combien de temps le navire demeurera en Dominique, soulignant qu’il reste encore beaucoup de travail à faire.

Le navire envoie quotidiennement de 80 à 90 personnes sur l’île, en plus de personnel additionnel pour l’aide aérienne.

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