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Deux Casques bleus tués et une douzaine d’autres blessés dans l’est du Congo

UN peacekeepers from Rwanda secure a polling station during vote counting in Bangui, Central African Republic, Sunday Feb. 14, 2016. Two former prime ministers, Faustin Archange Touadera and Anicet Georges Dologuele, are running neck-and-neck in the second round of presidential elections to end years of violence pitting Muslims against Christians in the Central African Republic. Central Africans will also vote in legislative elections. (AP Photo/Jerome Delay) Photo: Jerome Delay/The Associated Press
Saleh Mwanamilongo et Edith M. Lederer - The Associated Press

KINSHASA, République démocratique du Congo — Deux Casques bleus des Nations unies ont été tués et une douzaine d’autres ont été blessés, lundi, lors d’une attaque dans l’est de la République démocratique du Congo.

L’ONU soupçonne les Forces démocratiques alliées (ADF), un groupe rebelle ougandais, d’être derrière l’attaque, selon le porte-parole Stephane Dujarric.

Tous les militaires blessés ont été évacués vers la ville de Goma.

«La mission a déployé des hélicoptères de combat ainsi que des brigades d’intervention en soutien aux opérations et pour renforcer la présence sur le terrain», a ajouté M. Dujarric. Il a souligné que les Casques bleus étaient sur place pour ramener l’ordre et protéger la population civile.

Les présumés rebelles ont mené leur attaque tôt lundi près de la base de l’ONU à Mamundioma, à environ 35 kilomètres de Beni, a précisé la porte-parole de la mission au Congo, Florence Marchal.

Des armes ont été volées par les rebelles lors de l’attaque, a révélé un représentant d’un groupe local de défense des droits civils, Jean-Paul Ngahangondi.

Une brigade de soldats tanzaniens est mobilisée dans cette base des Nations unies, où un Casque bleu d’origine tanzanienne a été tué par des rebelles de l’ADF en septembre.

Dix personnes au total auraient été tuées dans des affrontements dans la région, samedi soir, a indiqué un administrateur local, Amisi Kalonda. Au moins 22 autres personnes sont portées disparues, a renchéri le président d’une organisation de la société civile, David Muhaze. Ces chiffres n’ont pas pu être confirmés par les autorités locales.

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