Soutenez

La Syrie responsable d’une attaque chimique selon l’ONU

In this photo provided by the United Nations, the U.N. Security Council meets on the use of chemical weapons in Syria, at U.N. headquarters, Thursday, Oct. 26, 2017. Experts from the U.N. and the chemical weapons watchdog are blaming the Syrian government for an attack in April 2017 using the nerve gas sarin that killed over 90 people. (Kim Haughton/The United Nations via AP) Photo: The Associated Press

Des experts des Nations unies et de son organe de surveillance des armes chimiques blâment le gouvernement syrien pour une attaque au gaz sarin qui a tué plus de 90 personnes en avril dernier.

Les auteurs du rapport — obtenu jeudi par l’Associated Press — indiquent qu’ils sont certains «que la République arabe syrienne est responsable d’avoir déversé du gaz sarin à Khan Cheikhoun le 4 avril 2017».

Ce rapport appuie donc les résultats de l’enquête menée par les États-Unis, la France et la Grande-Bretagne qui avait conclu qu’un avion de l’armée syrienne avait largué sur la ville une bombe contenant du gaz sarin.

La Syrie et son alliée russe ont nié avoir orchestré l’attaque. Elles ont vertement critiqué le Mécanisme d’enquête conjoint qui a été créé par l’ONU et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques afin d’identifier les responsables des attaques chimiques en Syrie.

L’attaque de Khan Cheikhoun avait suscité l’indignation à travers le monde alors que des photos et des vidéos, notamment d’enfants rendant leur dernier souffle devant des caméras, avaient largement été diffusées.

Après avoir blâmé l’armée syrienne pour l’attaque, les États-Unis avaient lancé une attaque punitive, quelques jours plus tard, sur la base aérienne d’Al-Chaayrate, d’où l’avion transportant la bombe aurait décollé.

Commentant le rapport, l’ambassadrice américaine aux Nations Unies Nikki Haley a déclaré: «Le rapport confirme ce que nous savions depuis longtemps. Encore une fois, nous avons une confirmation indépendante que le régime Assad utilise des armes chimiques.»

En référence à la Russie, Mme Haley a ajouté: «Malgré ces rapports indépendants, nous voyons encore certains pays qui tentent de protéger ce régime. Cela doit cesser dès maintenant.»

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.