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Le premier ministre libanais invité en France

France's President Emmanuel Macron delivers a speech during a press conference during his visit in the French Caribbean islands of St. Martin, Tuesday, Sept. 12, 2017. Macron is in the French-Dutch island of St. Martin, where 10 people were killed on the French side and four on the Dutch after the passage of Hurricane Irma. (AP Photo/Christophe Ena, Pool) Photo: AP

BEYROUTH — Le président français Emmanuel Macron a invité, mercredi, Saad Hariri et sa famille à se rendre en France après la démission surprise du premier ministre libanais, plus tôt ce mois-ci, et au moment où certains allèguent qu’il a été fait prisonnier par l’Arabie saoudite.

Le frère aîné de M. Hariri a de son côté brisé le silence pour une première fois au sujet de l’annonce de la démission.

Bahaa Hariri, que certains soupçonnent d’être préparé par l’Arabie saoudite pour occuper le poste, a affirmé dans une déclaration remise à l’Associated Press qu’il appuyait la démission de son frère et a remercié l’Arabie saoudite pour «des décennies d’appui» envers les institutions libanaises.

Il a accusé l’Iran et le Hezbollah de chercher à «prendre le contrôle du Liban».

Bahaa Hariri a refusé de commenter davantage au cours d’un entretien téléphonique avec l’Associated Press.

La France tente d’agir comme médiateur dans la crise entre le Liban et l’Arabie saoudite.

M. Macron assure qu’il n’a pas offert à Saad Hariri l’exil politique, mais qu’il souhaite apaiser les craintes de ceux qui croient le premier ministre libanais prisonnier de l’Arabie saoudite.

Un représentant du bureau du président français, qui s’est exprimé sous le couvert de l’anonymat parce qu’il n’avait pas l’autorisation d’être nommé publiquement, a précisé que M. Hariri doit se rendre en France dans les prochains jours, avec sa famille.

M. Macron a indiqué que l’invitation avait été lancée au premier ministre après une discussion avec lui et avec le prince héritier de l’Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane Al Saoud.

Le président du Liban avait plus tôt accusé le royaume d’avoir placé M. Hariri en détention, qualifiant ce présumé geste d’«acte d’agression» et demandant aux nations du Conseil de sécurité de l’ONU et aux gouvernements européens d’intervenir. C’était la première fois que Michel Aoun décrivait M. Hariri comme étant «détenu» depuis sa démission, le 4 novembre.

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