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Affrontements violents dans la capitale du Yémen

FILE - In this Jan. 3, 2017 file photo, tribesmen loyal to Houthi rebels chant slogans during a gathering aimed at mobilizing more fighters into battlefronts to fight pro-government forces, in Sanaa, Yemen. As Saudi Arabia tightens the screws on its weak southern neighbor, the war it launched in Yemen over two years ago appears more intractable than ever, with only more suffering in sight. (AP Photo/Hani Mohammed, File) Photo: The Associated Press

SANAA, Yémen — Des tireurs d’élite se sont placés sur les toits dans des secteurs résidentiels, des blindés ont été déployés et des miliciens ont établi des points de contrôle, dimanche, un peu partout dans la capitale du Yémen, Sanaa, où les combats ont forcé des familles à trouver refuge dans l’anticipation de violences accrues.

Cinq jours de bombardements et de lourds échanges de coups de feu ont souligné la détérioration d’une alliance déjà fragile entre l’homme fort au Yémen et ancien président, Ali Abdullah Saleh, et les rebelles chiites houthis. Les deux parties avaient joint leurs forces il y a trois ans et avaient pris d’assaut la capitale, forçant le président reconnu à l’échelle l’internationale à fuir le pays et rechercher une intervention militaire dirigée par l’Arabie saoudite.

Après des mois d’impasse politique et militaire, les combats dans les rues entre les forces d’Ali Abdullah Saleh et les milices houthis ont marqué un tournant dans le conflit.

En fin de semaine, dans une série d’annonces surprises, tous les acteurs politiques au Yémen ont parlé de tourner une page et d’unifier les forces contre les Houthis — une nouvelle alliance qui semblait se préparer depuis un certain temps, alors que les rebelles chiites ont accusé l’ancien président de travailler contre leurs intérêts.

Les Houthis, qui sont sortis de leur enclave du nord et ont pris le contrôle de la capitale en 2014 avec l’aide des forces d’Ali Abdullah Saleh, sont désormais isolés au centre d’une colère populaire.

Des images de Yéménites en colère déchirant des affiches du leader houthi, Abdul-Malik a-Houthi, ont abondé sur les médias sociaux, alors que les combats dans les rues semblaient diviser la capitale en deux, avec les secteurs du nord aux mains des Houthis et ceux du sud sous le contrôle des combattants d’Ali Abdullah Saleh.

Par ailleurs, les Émirats arabes unis (EAU) n’a pas corroboré une déclaration des rebelles houthis voulant qu’ils aient tiré un missile sur une centrale nucléaire en construction.

«Les Émirats arabes unis ont un système de défense aérienne capable d’éliminer toute menace de ce genre, ont déclaré les autorités émiriennes. Celles-ci ont ajouté que la centrale nucléaire, située dans la capitale Abu Dabi, étaient bien protégée.

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