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Damas: plus de 400 patients n’ont pu être évacués

In this photo provided by the Syrian anti-government activist group, Ghouta Media Center, GMC, which has been authenticated based on its contents and other AP reporting, shows an injured boy receiving treatment at a hospital in Ghouta, an opposition-controlled suburb of Damascus, Syria, Tuesday, Oct. 31, 2017. GMC said Tuesday that several children were killed when government shelling hit their school in Ghouta. (Ghouta Media Center via AP) Photo: Ghouta Media Center via AP

BEYROUTH — Plus de 400 patients qui se trouvaient sur une liste des Nations unies pour être évacués d’une banlieue de Damas en Syrie ont été laissés sur place, vendredi, alors que la Croix-Rouge annonçait qu’elle mettait fin à son opération lui ayant permis de prendre en charge seulement 29 patients et leurs familles.

Il aura fallu trois jours pour que le Comité international de la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge arabe syrien évacuent les patients et leurs familles de Ghouta, une banlieue située à l’est de Damas, pour les conduire dans des hôpitaux se trouvant à quelques kilomètres seulement de là.

Pourtant, les Nations unies avaient soumis au gouvernement syrien, il y a plus de six mois, une liste de noms de patients à évacuer. Ceux-ci souffrent de blessures de guerre, de malnutrition ou encore de problèmes aux reins.

En novembre, le conseiller humanitaire des Nations unies Jan Egeland affirmait que la liste avait atteint 494 noms et que 12 patients étaient morts sans avoir pu recevoir des soins.

L’agence onusienne pour les enfants, l’UNICEF, avait indiqué que plus de 100 enfants devaient être évacués de Ghouta.

Le gouvernement, qui assiège les banlieues à l’est de Damas depuis 2013 en réponse au soulèvement contre le président Bashar el-Assad, a refusé les évacuations de civils jusqu’à cette semaine.

Des responsables onusiens ont qualifié l’utilisation d’un siège contre des populations civiles de pratiques «médiévales» et «barbares». Amnesty International a pour sa part décrit cette stratégie comme un crime contre l’humanité.

On ne sait pas si les 29 patients évacués se trouvaient sur la liste de l’ONU.

L’Armée de l’Islam, une faction rebelle active dans l’est de Ghouta, a déclaré avoir accepté de relâcher un nombre équivalent de prisonniers fidèles au gouvernement.

Les dernières évacuations sont survenues alors que les rebelles attaquaient une position gouvernementale dans la ville de Harasta, sur le front est de Ghouta, et que le gouvernement reprenait ses bombardements.

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