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Une fausse alarme de missile diffusée à Hawaï

In this photo provided by South Korea Defense Ministry, South Korea's Hyunmoo II ballistic missile is fired during an exercise at an undisclosed location in South Korea, Monday, Sept. 4, 2017. In South Korea, the nation's military said it conducted a live-fire exercise simulating an attack on North Korea's nuclear test site to "strongly warn" Pyongyang over the latest nuclear test. Seoul's Joint Chiefs of Staff said the drill involved F-15 fighter jets and the country's land-based "Hyunmoo" ballistic missiles. The released live weapons "accurately struck" a target in the sea off the country's eastern coast, the JCS said. (South Korea Defense Ministry /NurPhoto via Getty Images) Photo: Getty Images
Audrey McAvoy et Jennifer Kelleher - The Associated Press

HONOLULU — Une fausse alarme signalant l’arrivée d’un missile balistique à Hawaï a provoqué la panique sur l’île américaine, samedi.

L’alerte d’urgence, envoyée sur les téléphones cellulaires peu après 8 heures, heure locale, se lisait comme suit: «Menace de missile balistique se dirigeant vers Hawaï. Allez immédiatement aux abris. Ce n’est pas un exercice.»

Le porte-parole de l’agence des services d’urgence d’Hawaï, Richard Repoza, a indiqué qu’il s’agissait d’une fausse alerte. L’agence tente maintenant de déterminer ce qui s’est passé.

Le président de la Chambre des représentants à Hawaï a révélé qu’il s’agissait d’une erreur humaine. Quelqu’un aurait appuyé sur le mauvais bouton, ce qui aurait envoyé l’alerte sur les téléphones par erreur.

«Manifestement, les agences gouvernementales ne sont pas préparées et n’ont pas la capacité de gérer les situations d’urgence», a déclaré Scott Saiki dns un communiqué.

L’incident a forcé les agences américaines de défense, dont le Pentagone et le commandement Pacifique des États-Unis, à diffuser un communiqué pour indiquer qu’elles «n’avaient détecté aucune menace de missile à Hawaï.»

Michael Kucharek, porte-parole du Commandement de la défense aérospatiale de l’Amérique du Nord (NORAD), a affirmé que son organisation et le commandement Nord des États-Unis tentaient de comprendre ce qui s’est passé.

«Le NORAD n’a rien vu qui indiquerait quelque menace que ce soit à Hawaï», a-t-il déclaré.

«Du point de vue du NORAD et du commandement Nord des États-Unis, nous tentons de déterminer ce qui s’est passé.»

Le NORAD est une organisation des États-Unis et du Canada qui surveille les espaces aérien et maritime pour défendre le continent. Le commandement Nord des États-Unis est quant à lui chargé de défendre le continent des États-Unis, l’Alaska, le Canada, le Mexique et une partie des Caraïbes.

La Maison-Blanche a indiqué que le président Donald Trump, qui est en Floride, avait été informé de la fausse alerte. La porte-parole Lindsay Walters a indiqué que «c’était purement un exercice de l’État.»

La fausse alerte s’est répandue comme une traînée de poudre sur l’île et dans les médias sociaux.

Panique à Hawaï

Le circuit de golf PGA, qui avait lieu à Oahu, était désert et les joueurs n’étaient pas près d’arriver. «Ce n’est pas un exercice», a déclaré la porte-parole de l’événement, Candice Kraughto.

Jamie Malapit, propriétaire d’un salon de coiffure à Honolulu, a envoyé un message texte à ses clients pour annuler leurs rendez-vous et a fermé son commerce pour la journée.

Il était encore au lit lorsque son téléphone a commencé à sonner «comme un fou». Il a d’abord cru à un avertissement de tsunami.

«Je me suis réveillé, j’ai vu l’avertissement de missile et je n’y ai pas cru. Je me suis dit: « Non, ça n’arrive pas aujourd’hui», a-t-il soutenu.

M. Malapit était encore «un peu secoué» même après avoir appris la méprise.

«Je suis passé d’une panique à une semi-panique et je me suis dit: « Sommes-nous certains »?», a-t-il expliqué.

Richard Ing, un avocat d’Honolulu, fait de la construction chez lui lorsque sa femme l’a informé de l’alerte. Il a tenté de confirmer la nouvelle pendant que sa femme et ses enfants se préparaient à évacuer. En vérifiant sur le web, il a finalement compris qu’il s’agissait d’une fausse alerte.

«Je me suis dit que ce devait être le dernier jour de quelqu’un ou que quelqu’un de très fâché contre un supérieur devait avoir fait ça pour jouer un tour», a-t-il affirmé avec humour.

«Mais je crois que c’est un sérieux problème si ce n’était pas ça, et même si ce l’était, ça démontre que nous avons des problèmes avec un système qui peut causer des problèmes, de l’anxiété et du stress auprès des gens à Hawaï.»

Le sénateur Brian Schatz a écrit sur Twitter qu’il s’agissait d’une erreur «totalement inexcusable». «Il doit y avoir une réédition de compte rapide et sévère et le processus doit être fixé», a-t-il plaidé.

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