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Un prisonnier poursuit le président Trump

Anonymous / The Associated Press Photo: Anonymous
Tim Talley - The Associated Press

OKLAHOMA CITY — La seule personne condamnée aux États-Unis pour les attentats du 11 septembre 2001 poursuit le président Donald Trump concernant ses conditions de détention dans une prison fédérale, où il dit faire l’objet de «torture psychologique» alors qu’il est maintenu dans un isolement total.

Le Français Zacarias Moussaoui a rempli à la main des requêtes déposées devant la Cour fédérale en Oklahoma et au Colorado, dans lesquelles il accuse les autorités fédérales américaines d’avoir tenté de cacher les «vrais» conspirateurs des attentats.

Les tribunaux ont déjà rejeté d’autres poursuites intentées par M. Moussaoui dans plusieurs États, dont une déposée en 2014 dans laquelle il disait pouvoir offrir des informations privilégiées sur le fonctionnement du groupe Al-Qaïda.

M. Moussaoui demande également de mettre fin à des directives en prison qui le laisseraient en «isolement total sans accès à un avocat», ce qui viserait selon lui à le «briser psychologiquement».

L’individu, qui se décrit comme le «soi-disant 20e pirate de l’air» dans ses requêtes, prétend aussi avoir été agressé pendant son incarcération.

Zacarias Moussaoui, un Français d’origine marocaine, vivait en Oklahoma, où il a suivi des cours d’aviation avant les attaques. Il est ensuite déménagé au Minnesota, où il a été arrêté en août 2001, car des employés d’une école d’aviation s’inquiétaient qu’il veuille apprendre à manoeuvrer un Boeing 747 même s’il n’avait pas de permis de pilotage.

M. Moussaoui était en détention le 11 septembre 2001 et il a plaidé coupable en avril 2005 d’avoir comploté avec les 19 pirates de l’air pour tuer des Américains.

La Cour d’appel fédérale a confirmé sa condamnation en 2010. L’homme purge une peine de prison à perpétuité dans un pénitencier à sécurité maximale de Florence, au Colorado.

L’individu a donné plusieurs versions de son implication dans les attaques, et depuis sa condamnation, il a admis avoir menti lorsqu’il a déclaré avoir planifié une attaque contre un cinquième avion, le 11 septembre 2001.

Son équipe d’avocats nommée par le tribunal — avec laquelle il ne coopérait pas — l’a présenté comme un schizophrène délirant qui a menti, soit pour être exécuté en martyr, soit pour accentuer son rôle dans l’histoire.

Les procureurs ont fait valoir qu’il avait seulement un trouble de la personnalité.

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