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Près de 350 morts en deux semaines en Syrie

Philip Issa - The Associated Press

BEYROUTH — Près de 350 personnes ont été tuées dans une banlieue rebelle de la capitale syrienne depuis l’intensification des opérations militaires du régime, le 4 février, affirme le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme.

Dans une déclaration publiée mercredi, l’agence onusienne rapporte qu’au moins 346 personnes ont été tuées dans la Ghouta orientale et qu’au moins 878 autres ont été blessées, principalement lors de frappes aériennes contre des secteurs résidentiels.

Quatre-vingt-douze personnes auraient ainsi été tuées dans une seule période de 13 heures, lundi. Le Haut-Commissariat prévient que ce bilan est loin d’être complet, puisqu’il a été compilé en plein chaos.

Mercredi, de nouveaux bombardements et de nouvelles frappes aériennes ont fait au moins dix morts de plus dans la Ghouta orientale, la dernière banlieue de Damas toujours contrôlée par les insurgés syriens.

Les secouristes syriens et un groupe d’observateurs font également état de dizaines de blessés.

Les forces syriennes et l’aviation russe ne donnent aucun signe de vouloir alléger les bombardements aveugles qui pilonnent le secteur depuis samedi dernier.

Au moins 260 personnes ont été tuées dans la région depuis dimanche soir, selon l’Observatoire syrien des droits de la personne, dont dix qui ont perdu la vie mercredi quand la ville de Kafr Batna a été le théâtre de frappes aériennes.

Les secouristes civils syriens, les Casques blancs, rapportent que la ville a été ciblée par des frappes aériennes et des tirs d’artillerie. On y aurait aussi largué des barils explosifs, des contenants remplis d’essence lancés depuis des hélicoptères en haute altitude.

Un médecin qui travaille dans la Ghouta orientale a affirmé que les hôpitaux étaient submergés de blessés. Son établissement aurait ainsi accueilli 82 victimes mardi soir, même s’il ne dispose que de 17 lits. Certains patients ont été soignés sur le plancher.

L’hôpital aurait été visé par des barils explosifs et des tirs d’artillerie mardi soir. La génératrice, les réserves d’eau potable et plusieurs ambulances auraient été endommagées.

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