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L'ONU donne son aval à un cessez-le-feu en Syrie

In this photo released on Thursday Feb. 22, 2018 which provided by the Syrian anti-government activist group Ghouta Media Center, which has been authenticated based on its contents and other AP reporting, shows Syrians gather between destroyed buildings which attacked during airstrikes and shelling by Syrian government forces, in Ghouta, a suburb of Damascus, Syria. A new wave of deadly Syrian government bombardment in the opposition-held eastern suburbs of the capital Damascus on Thursday killed 13 people as world leaders and aid groups called for an end to the carnage that has left hundreds of people dead in recent days.(Ghouta Media Center via AP) Photo: AP
Edith M. Lederer - The Associated Press

Le Conseil de sécurité des Nations unies a approuvé à l’unanimité, samedi, une résolution réclamant la tenue d’un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie, et ce, «dans les plus brefs délais» afin de permettre l’acheminement d’aide humanitaire à des millions de personnes et l’évacuation des blessés et malades se trouvant dans un état critique.

Le vote avait été retardé pendant deux jours afin de laisser le temps aux autres pays de convaincre la Russie de soutenir la résolution. Moscou avait maintes fois répété qu’une trêve immédiate n’était pas réaliste.

Les commanditaires de la résolution, le Koweït et la Suède, l’ont amendée tard vendredi soir et à la dernière minute afin de satisfaire la Russie en supprimant une clause exigeant que le cessez-le-feu entre en vigueur dans les 72 heures.

Leurs efforts ont été couronnés de succès, même si l’ambassadrice des États-Unis à l’ONU, Nikki Haley, a vivement critiqué Moscou pour avoir repoussé le vote, soutenant que ce retard avait coûté cher en termes de vies humaines.

Aucun échéancier n’a été établi pour la trêve, mais la résolution demande à ce qu’elle soit immédiatement suivie d’une autorisation pour les convois d’aide humanitaire et les équipes médicales d’entrer sur le territoire afin de secourir les blessés et les malades.

Le Koweït, la Suède et plusieurs autres pays font depuis longtemps pression pour que les Nations unies interviennent sur-le-champ alors que le bilan des victimes de la campagne de bombardements de l’armée syrienne dans une banlieue de Damas appelée la Ghouta orientale et tenue par les rebelles continue de s’alourdir.

La résolution exige que toutes les parties mettent immédiatement fin aux sièges à travers le pays, incluant ceux de la Ghouta orientale, de Yarmouk, de Foua et de Kefraya.

Le Conseil de sécurité a permis une seule exception au cessez-le-feu: les attaques contre les extrémistes de Daech (groupe armé État islamique) et des organisations affiliées à Al-Qaida, comme le Front Al-Nosra, pourront se poursuivre.

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