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Six morts en dépit du cessez-le-feu en Syrie

Russian Ambassador to the United Nations Vassily Nebenzia, left, speaks with Sweden's U.N. Ambassador Olof Skoog in the United Nations Security Council, Saturday, Feb. 24, 2018 at United Nations headquarters. The U.N. Security Council has unanimously approved a resolution demanding a 30-day cease-fire across Syria "without delay" to deliver humanitarian aid to millions and evacuate the critically ill and wounded. (AP Photo/Craig Ruttle) Photo: AP
Rédaction - The Associated Press

BEYROUTH — Malgré une baisse de l’intensité, les bombardements dans la capitale syrienne et dans ses banlieues de l’est ont tué au moins six personnes, dimanche, à la suite de l’approbation unanime par le Conseil de sécurité des Nations unies d’une résolution demandant un cessez-le-feu de 30 jours en Syrie, ont affirmé des militants de l’opposition et des résidants de Damas.

Les attaques contre des secteurs résidentiels semblent avoir changé pour des frappes sur les lignes de front, où certains des combats les plus intenses ont eu lieu au cours de la journée entre des forces gouvernementales et leurs alliés et les insurgés.

Des activistes de l’opposition ont rapporté des affrontements sur l’extrémité sud des banlieues contrôlées par les rebelles, connues sous le nom de la Ghouta orientale, et deux frappes aériennes tard samedi soir, peu après que la résolution eut été adoptée. Dimanche, dans la journée, d’autres tirs et frappes aériennes ont été signalés dans la Ghouta orientale et à Damas.

La réduction des violences est survenue après une semaine de frappes aériennes intenses et de tirs de mortiers ayant fait plus de 500 morts dans la Ghouta orientale et des dizaines de morts et de blessés dans la capitale contrôlée par le gouvernement, ayant été la cible de tirs par les rebelles.

Le texte du cessez-le-feu adopté samedi réclamait une trêve de 30 jours à travers le pays, sans aucun délai, afin de permettre la livraison d’aide humanitaire aux Syriens touchés par les bombardements, et l’évacuation des blessés.

Le vote au Conseil de sécurité de l’ONU avait était reporté deux fois en raison de l’opposition de la Russie.

«Il s’agit de la nuit la plus calme depuis dimanche dernier», a dit Rami Abdurrahman, qui dirige l’Observatoire syrien des droits de l’homme. Il a ajouté que les affrontements entre les forces de Bachar al-Assad et les rebelles, dimanche, avaient été les plus intenses ce mois-ci.

La télévision d’État syrienne a affirmé que l’armée avait pris le contrôle de plusieurs édifices dans la banlieue de Harasta et avait progressé dans plusieurs autres secteurs dans la Ghouta orientale, assiégée de toutes parts par les forces gouvernementales.

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