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Bombardier enverra deux responsables au Népal

In this May 20, 2016 photo, a Bombardier CL604 aircraft, with tail number TC-TRB, descends to land in Istanbul. The Turkish private jet flying from the United Arab Emirates to Istanbul carrying a group of young women crashed Sunday night, March 11, 2018 in a mountainous region of Iran during a heavy rain, killing all 11 people on board, authorities said. The doomed aircraft days earlier carried a bachelorette party bound for Dubai.The General Civil Aviation Authority in the UAE said the flight took off from Sharjah International Airport on its way to Istanbul. Sharjah is a neighboring emirate of Dubai. (AP Photo/Yigit Cicekci) Photo: AP

MONTRÉAL — Bombardier enverra deux responsables au Népal, mardi, afin d’épauler les autorités locales à la suite de l’écrasement d’un avion Q400.

Un responsable de la sécurité aérienne, qui agira comme conseiller, ainsi qu’un responsable du service, qui travaillera avec la compagnie aérienne impliquée, devraient quitter dès mardi, a fait savoir une porte-parole de l’entreprise, Nathalie Siphengphet.

Cet incident s’est produit une journée après l’écrasement d’un Challenger 604 dans les montagnes iraniennes.

Quarante-neuf personnes ont perdu la vie à Katmandou, la capitale népalaise, lorsqu’un avion à hélices exploité par la compagnie US Bangla Airlines, avec 67 passagers et quatre membres d’équipage à son bord, s’est écrasé à l’extérieur de la piste.

Le pilote aux commandes du Q400 n’aurait pas suivi les indications de la tour de contrôle alors qu’il s’approchait de la piste d’atterrissage.

Un enregistrement des échanges entre le pilote et les contrôleurs aériens témoigne d’une certaine confusion quant à l’endroit où l’appareil devait se poser.

«L’avion n’était pas correctement aligné avec la piste, a indiqué le directeur général de l’aéroport, Raj Kumar Chetri. À plusieurs reprises, la tour de contrôle a demandé au pilote si tout était (en ordre) et sa réponse était « oui ».»

Le patron du transporteur aérien Bangla, Imran Asif, a toutefois dit aux journalistes, à Dacca, que «nous ne pouvons pas l’affirmer avec certitude pour le moment, mais nous soupçonnons que la tour de contrôle de Katmandou a possiblement demandé à nos pilotes d’atterrir sur la mauvaise piste».

Après avoir entendu les enregistrements, a-t-il dit, «nous croyons qu’il n’y a pas eu de négligence de la part de nos pilotes».

Le pilote du Q400, le capitaine Abid Sultan, est un ancien officier de l’armée de l’air bangladaise qui comptait plus de 1700 heures d’expérience aux commandes de cet appareil.

En Iran, où l’écrasement d’un Challenger a fait 11 morts dimanche, l’aide de la compagnie n’a pas été sollicitée pour l’instant.

Entreprise dans cette dépêche: (TSX:BBD.B)

— Avec des informations de l’Associated Press

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