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Plus de 2300 mineurs séparés de leurs parents migrants aux États-Unis depuis mai

Protestors clash with law enforcement outside the Ernest Morial Convention Center in New Orleans, La. Monday, June 18, 2018 after U.S. Attorney General Jeff Sessions spoke at the National Sheriffs' Association opening session. Protestors were against the detainment and separation of immigrant children from the parents on the U.S. Border. The National Sheriffs' Association (NSA) is a trade organization of law enforcement professionals representing more than 3,000 elected sheriffs across the nation. (Matthew Hinton/The Advocate via AP) Photo: The Associated Press

Plus de 2300 enfants et jeunes migrants ont été séparés en 5 semaines de leurs parents accusés d’avoir franchi illégalement la frontière aux États-Unis, selon des chiffres actualisés lundi par l’administration Trump qui montrent une accélération de cette pratique.

Entre le 5 mai et le 9 juin, 2342 mineurs ont étaient séparés de leurs proches adultes, a indiqué le ministère de la Sécurité intérieure, soit une moyenne de plus de 66 par jour.

Vendredi, ce même ministère avait révélé que sur une période plus longue de 6 semaines, chevauchant les nouvelles données – du 19 avril au 31 mai – 1995 mineurs avaient été séparés, soit environ 47 par jour.

Ces données démontrent une accélération du rythme des séparations des mineurs, parfois très jeunes, depuis que le ministre de la Justice, Jeff Sessions, a annoncé haut et fort cette politique de tolérance zéro à la frontière avec le Mexique le 7 mai.

Donald Trump a encore revendiqué cette pratique lundi, affirmant qu’il ne laisserait pas les États-Unis devenir “un camp pour migrants” et blâmant les démocrates qu’il accuse de bloquer une réforme sur l’immigration.

Au nom de la “tolérance zéro” face à l’immigration clandestine, l’administration Trump a décidé d’incarcérer systématiquement les sans-papiers, qu’ils soient accompagnés d’enfants ou non.

Ces derniers ne pouvant pas être détenus avec eux, ils sont séparés et envoyés dans des centres d’hébergement.

Face à l’affluence des dernières semaines, les autorités sont en train d’installer en urgence de nouveaux refuges près de la frontières, au Texas.

L’ONU a dénoncé cette politique “inadmissible” et “cruelle”.

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