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Colombie: La dernière guérilla assure vouloir parler à Duque

Photo: Getty

La guérilla de l’Armée de libération nationale (ELN) a assuré hier vouloir poursuivre le dialogue avec le gouvernement colombien en dépit de l’élection dimanche à la présidence d’Ivan Duque.

«Nous espérons que les conversations que nous sommes en train de mener pourront se poursuivre et avancer avec le nouveau gouvernement, et que les accords de paix à venir seront respectés», a déclaré dans un message vidéo Pablo Beltran, chef de l’équipe de la rébellion dépêchée à Cuba pour les pourparlers. M. Beltran a assuré qu’une «immense majorité des Colombiens ne souhaite pas la guerre».

Dimanche, les Colombiens ont élu à la présidence Ivan Duque, un représentant de la droite dure qui a immédiatement annoncé des «corrections» à venir dans l’accord de paix signé en 2006, à Cuba, avec l’ex-guérilla des Forces armées révolutionnaires colombiennes (FARC).

Avant d’être élu, M. Duque avait aussi annoncé qu’il durcirait la position gouvernementale dans les négociations avec l’ELN, qui a décrété un cessez-le-feu unilatéral le temps du scrutin.

Entamées en février 2017 à Quito, la capitale équatorienne, ces discussions ont été relocalisées à Cuba en mai après la décision de l’Équateur de se mettre en retrait en raison d’un regain des violences à sa frontière avec la Colombie.

À La Havane, les parties étudient notamment la mise en place d’un nouveau cessez-le-feu après une première tentative avortée d’octobre 2017 à janvier 2018. Elles ont bouclé le 15 juin leur cinquième cycle de négociations sans parvenir à un accord de cessation des hostilités, mais ont promis de continuer à y travailler.

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