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Se disant filmée nue à son insu, une femme attaque le groupe hôtelier Hilton

One white smaller spherical security digital camera for building surveillance Photo: Getty Images/iStockphoto

Une femme qui affirme avoir été filmée nue à son insu dans une chambre d’hôtel puis soumise à un chantage autour de la vidéo a assigné en justice le groupe Hilton, auquel elle réclame 100 millions de dollars.

Sollicité par l’AFP, le propriétaire de l’hôtel, Albany Downtown Hotel Partners, lié à Hilton par un accord de licence, a indiqué n’avoir trouvé «aucune preuve» de la présence d’une caméra dans la salle de bain de la chambre incriminée, au terme d’une inspection.

Il a précisé que l’hôtel, de l’enseigne Hampton Inn, filiale de Hilton, avait été totalement rénové depuis les faits allégués et qu’«aucun appareil d’enregistrement (n’avait) été découvert» à cette occasion.

Dans une plainte déposée le 30 novembre devant un tribunal de Fairfax, en Virginie, la victime présumée assure avoir été filmée lors d’un séjour dans l’établissement situé à Albany, dans l’État de New York, en juillet 2015.

Elle explique n’avoir néanmoins appris l’existence d’un enregistrement que fin septembre 2018, date à laquelle une personne l’a contactée sous couvert d’anonymat.

L’inconnu, qui n’a pas été identifié à ce jour, lui indiquait avoir déjà mis, avec un texte mentionnant l’identité de la jeune femme, la vidéo en ligne sur un site pornographique.

Toujours selon la plainte, il l’a alors soumise à un chantage, menaçant de diffuser la vidéo sur d’autres sites pornographiques si la victime présumée ne lui versait pas de l’argent. Il réclamait 2 000 dollars immédiatement et des versements réguliers de 1 000 dollars par mois.

La jeune femme n’ayant pas donné suite, le maître chanteur s’est exécuté et la vidéo a été téléchargée sur plus de dix sites pornographiques.

Le harceleur a ensuite créé une fausse adresse de messagerie électronique au nom de la victime présumée, puis a envoyé des messages à certains de ses amis et collègues les incitant, en se faisant passer pour la jeune femme, à aller voir la vidéo sous un prétexte fallacieux.

Elle estime que le groupe Hilton, ainsi que deux de ses sous-traitants, dont le propriétaire de l’hôtel, ont manqué à leur obligation de s’assurer que son intimité était préservée durant son séjour à l’hôtel.

La victime présumée soutient que la personne qui a réalisé la vidéo était un employé du groupe et qu’il a filmé d’autres clients qu’elle.

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