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Explosion en Russie: les secouristes ont retrouvé un bébé vivant

This handout picture released by The Russian Emergency Situations Ministry on January 1, 2019, shows emergency officers transporting a baby surviver after a gas explosion rocked a residential building in Russia's Urals city of Magnitogorsk. - Russian rescuers have been forced to temporarily halt the search for dozens of missing people in the rubble of a collapsed high-rise apartment block as the building risked crumbling further, officials said on January 1, 2019, with the incident claiming at least seven lives. Part of the 10-storey building collapsed following a gas explosion on the morning of December 31, 2018, in the industrial city of Magnitogorsk, nearly 1,700 kilometres (1,050 miles) east of Moscow in the Ural mountains. (Photo by HO / RUSSIAN EMERGENCY SITUATIONS MINISTRY / AFP) / RESTRICTED TO EDITORIAL USE - MANDATORY CREDIT "AFP PHOTO / RUSSIAN EMERGENCY SITUATIONS MINISTRY" - NO MARKETING NO ADVERTISING CAMPAIGNS - DISTRIBUTED AS A SERVICE TO CLIENTS --- Photo: Photo par HO / MINISTERE DES SITUATIONS D'URGENCE RUSSE / AFP

Les secouristes russes ont retrouvé mardi un bébé de dix mois vivant sous les décombres d’un immeuble dévasté la veille par une explosion de gaz qui a fait au moins sept morts dans l’Oural, en Russie, et des dizaines de disparus, par des températures glaciales.

Il s’agit d’un petit garçon qui s’appelle Vania, a indiqué un porte-parole du ministère russe des Situations d’urgence, cité par l’agence officielle TASS.

« La mère du bébé est vivante. Elle est venue à l’hôpital et a reconnu son fils », a-t-il précisé.

Une partie de cet immeuble de dix étages s’est effondrée dans l’explosion survenue tôt lundi, dans la ville industrielle de Magnitogorsk, dans la région de Tchéliabinsk, à quelque 1.700 kilomètres à l’est de Moscou, dans les montagnes de l’Oural.

Près de 1.100 personnes habitaient ce bâtiment en béton de 10 étages construit en 1973, à l’époque soviétique. L’explosion a complètement détruit 35 appartements et en a endommagé 10 autres. Les résidents restés sans abri ont été évacués vers une école voisine.

Le bébé a été retrouvé peu après que les secouristes, qui se sont efforcés toute la nuit de retrouver les dizaines de disparus, ont dû interrompre temporairement leurs recherches mardi matin, en raison des risques d’effondrement du bâtiment.

Le petit garçon a survécu aux températures qui sont descendues dans la nuit jusqu’à moins 27 degrés Celsius, selon l’agence TASS.
« Les secouristes ont entendu quelqu’un pleurer. Le bébé a été sauvé grâce à son berceau et au fait qu’il était enveloppé dans une couverture chaude », a expliqué le gouverneur de la région de Tchéliabinsk, Boris Doubrovski, sur Telegram.

Risque d’effondrement
Mardi matin, le ministre russe des Situations d’urgence, Evguéni Zinitchev, a annoncé une suspension temporaire des recherches en raison d’un « risque réel d’effondrement d’une partie de l’immeuble ». « Il est impossible de continuer à travailler dans ces conditions », a déclaré M. Zinitchev.

Selon lui, les travaux pour stabiliser les murs pourraient prendre jusqu’à 24 heures, les équipes de secours démantelant le bâtiment de l’extérieur, suspendus à des grues.

Après une nuit de recherches, les autorités ont indiqué mardi avoir retrouvé les corps de sept victimes, tous des adultes. Six personnes, parmi lesquelles un garçon de 13 ans, ont été retrouvées vivantes, et 37 personnes restent portées disparues.

Le gouverneur de la région Boris Doubrovski a décrété une journée de deuil pour le 2 janvier, avec drapeaux en berne et annulation des spectacles de divertissement. La catastrophe plonge la Russie dans une atmosphère sombre au moment où se déroulent traditionnellement autour du Nouvel An les plus grandes festivités de l’année.

Le président Vladimir Poutine s’est rendu lundi immédiatement sur les lieux où l’explosion a laissé des centaines de résidents sans abri par un temps glacial.

Située dans la région de l’Oural riche en minerais, Magnitogorsk, qui compte 400.000 habitants, abrite l’une des principales aciéries du pays.

Les enquêteurs ont ouvert une enquête criminelle sur l’accident. Le service russe de sécurité (FSB) a confirmé que l’explosion était le résultat d’une explosion de gaz.

Les explosions de gaz meurtrières sont relativement communes en Russie, car la plupart des infrastructures remontent à l’époque soviétique et les normes de sécurité sont souvent ignorées.

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