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L’Homme responsable des changements climatiques, affirme le GIEC

Photo: Denis Beaumont/Métro

STOCKHOLM, Suède — Il est extrêmement probable que les activités humaines soient responsables des changements climatiques observés à l’échelle planétaire, selon le nouveau rapport qu’un organisme intergouvernemental publie ce vendredi.

C’est la première fois que les membres du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) sont aussi affirmatifs pour expliquer le réchauffement climatique. Le précédent rapport en la matière, qu’ils avaient publié en 2007, affirmait que l’incidence humaine était très probable.

Le degré de probabilité a augmenté en raison de l’examen d’un plus grand nombre d’observations, d’une meilleure compréhension des divers systèmes climatiques et d’outils plus perfectionnés de mesure des impacts des hausses de températures.

Le GIEC affirme que le rôle humain dans les changements climatiques peut désormais être vérifié dans le réchauffement atmosphérique et des océans, dans l’élévation des niveaux de la mer, dans la fonte des glaces et par la succession d’événements climatiques extrêmes.

Le GIEC est un organe ouvert à tous les pays membres des Nations unies (ONU) et de l’Organisation météorologique mondiale (OMM). Elle affirme qu’elle cherche à évaluer, sans parti pris, les informations scientifiques, techniques et socio-économiques qui aident à comprendre les risques liés au changement climatique d’origine humaine.

Ces conclusions du GIEC devraient influencer le gouvernement du Québec dans l’élaboration de sa politique énergétique, croit le président de l’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique, André Bélisle. «Les décideurs économiques doivent investir dans les secteurs d’avenir pas ceux du passé», a-t-il insisté.

Même son de cloche du côté de la Fondation David Suzuki. «La stratégie énergétique qui sera développée sera un véritable test quant à notre capacité de réduire nos émissions de gaz à effet de serre, a dit le chef des projets scientifiques de la fondation, Jean-Patrick Toussaint. Elle peut nous léguer une infrastructure qui verrouillerait notre dépendance aux combustibles fossiles, ou au contraire, elle peut nous faire prendre le virage des énergies vertes.»

«Hélas, la réponse de nos gouvernements, avec le Canada en première ligne, ne s’approche même pas de ce dont nous avons besoin pour ralentir le problème [des changements climatiques. Nous  avons besoin d’actions concrètes et nous en avons besoin maintenant», a affirmé de son côté le directeur principal chez Équiterre, Steven Guilbeault. Ce dernier croit qu’il faut rapidement investir dans les transports collectifs, l’électrification des transports, les énergies renouvelables et l’efficacité énergétique.

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