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Les enfants, petites victimes d’un grand péril

DADAAB, KENYA - JULY 22: A malnourished refugee child lays in a ward of the Medecins Sans Frontieres Hospital in the Dagahaley refugee camp which makes up part of the giant Dadaab refugee settlement on July 22, 2011 in Dadaab, Kenya. The refugee camp at Dadaab, located close to the Kenyan border with Somalia, was originally designed in the early 1990s to accommodate 90,000 people but the UN estimates over 4 times as many reside there. The ongoing civil war in Somalia and the worst drought to affect the Horn of Africa in six decades has resulted in an estimated 12 million people whose lives are threatened. (Photo by Oli Scarff/Getty Images) Photo: Archives Getty

Déjà aux prises avec la pauvreté et le cortège de fléaux qu’elle entraîne, plus d’un demi-milliard d’enfants dans le monde sont aussi à la merci des aléas du climat, a indiqué l’UNICEF dans un rapport publié récemment.

Quelque 530 millions d’enfants, en Asie, vivent présentement dans des zones inondables, selon l’UNICEF. En Afrique, ils sont 160 millions à être aux prises avec la sécheresse. Pour tous ces petits, le réchauffement climatique signifiera le déracinement et l’exil.

«Déjà, beaucoup de familles doivent migrer pour fuir la montée des eaux ou la famine, explique à Métro Carleen McGuinty, directrice adjointe des politiques et des programmes internationaux d’UNICEF Canada. Il est fort probable que les changements climatiques rendent ces migrations de plus en plus nécessaires. Pour les enfants, cela signifie souvent être séparés de leurs parents,  devoir quitter l’école, s’exposer à l’exploitation et à la violence».

«Même si les pays les plus pauvres polluent peu, ce sont eux qui subissent les plus graves conséquences du réchauffement de la planète.» -Carleen McGuinty, directrice adjointe des politiques et des programmes internationaux d’UNICEF Canada

Le rapport de l’organisme pointe également les risques que les problèmes liés à la pauvreté s’accentuent sous l’effet du réchauffement climatique.

«La santé des enfants est également compromise. Le réchauffement climatique, c’est aussi l’augmentation des vagues de chaleur et la prolifération des maladies comme le paludisme. Sans parler de la malnutrition, qui menace directement la croissance des petits», indique Mme McGuinty. Cette dernière mentionne par ailleurs l’injustice environnementale dont souffrira la jeune génération si rien n’est fait aujourd’hui pour diminuer la pollution produite par l’activité humaine.

«Ce sont les enfants qui vont payer notre inaction, rappelle-t-elle. Les crises que le monde traverse aujourd’hui, comme celle des réfugiés en Europe, ne feront que s’accentuer devant le péril climatique. Est-ce un tel monde que nous voulons léguer?»

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