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Les gagnants internationaux du Concours photo Métro

Lisbonne dans le brouillard, Eduard Gordeev (Russie), lauréat d’un grand prix (Les secrets de ma ville) Photo:

Les gagnants Concours photo Métro (CPM) de cette année sont maintenant connus! Leurs saisissantes photographies expriment l’essence même de la vie urbaine.

«L’édition de cette année nous réjouit au plus haut point, non seulement parce que le nombre de photos soumises a augmenté, mais aussi parce que les lauréats ont su transmettre dans leurs œuvres l’esprit du Concours Photo Métro, réussissant même à exprimer ce que sont fondamentalement les trois catégories du concours. Nous avons déjà hâte à l’an prochain pour partager de nouveau avec les lecteurs du monde entier notre passion pour la photographie.» – Francisco Contreras, directeur du marketing mondial de Métro International

Les secrets de ma ville

Lisbonne dans le brouillard, Eduard Gordeev (Russie), lauréat d’un grand prix (Les secrets de ma ville)
Lisbonne dans le brouillard, Eduard Gordeev (Russie), lauréat d’un grand prix (Les secrets de ma ville)

Lauréat d’un grand prix

  • Eduard Gordeev
  • Âge : 47 ans
  • De : Saint-Pétersbourg (Russie)
  • Nationalité : Russe
  • Profession : Travaille dans l’assurance médicale et est photographe amateur

Quelle a été votre expérience dans le cadre du Concours photo Métro 2015?
Il y a quelque temps, un ami, qui est aussi photographe amateur, m’a apporté un journal Métro dans lequel le concours était annoncé. J’ai décidé de participer dans toutes les catégories et j’ai téléchargé mes photos sur le site du concours. Puis, j’ai simplement attendu les résultats!

Quelle histoire votre photo raconte-t-elle?
J’adore Lisbonne, et ce cliché a été pris durant l’un de mes séjours dans cette ville. Il s’agit du pont Vasco da Gama, qui enjambe le Tage. Quand je me suis approché de la structure, un brouillard incroyable est soudainement monté du fleuve. J’ai pris ma photo et je suis resté bouche bée durant cinq minutes devant ce spectacle. Puis, le brouillard s’est dissipé. J’ai eu beaucoup de chance.

Aimez-vous photographier les paysages urbains?
C’est ce que je préfère. Je vis à Saint-Pétersbourg, où il y a toujours quelque chose à photographier. Je crois qu’une photo doit avoir un sujet; autrement, les paysages de mer ou de montagne, les levers et les couchers de soleil finissent tous par se ressembler. Avoir un sujet rend une photo plus personnelle.

Qu’est-ce que cela vous fait d’être le lauréat d’un concours mondial et d’avoir maintenant la chance de vous rendre en Inde?
C’est super, je suis vraiment très content! Je n’ai jamais été en Inde, même si j’ai déjà pensé faire ce voyage. Mais maintenant je vais y aller, vous pouvez être sûr!

Les coups de cœur de ma ville

Faites l’amour, pas la guerre, Mark Mervai (Hongrie), lauréat d’un grand prix (Les coups de cœur de ma ville)
Faites l’amour, pas la guerre, Mark Mervai (Hongrie), lauréat d’un grand prix (Les coups de cœur de ma ville)

Lauréat d’un grand prix

  • Mark Mervai
  • Âge : 29 ans
  • De : Budapest (Hongrie)
  • Nationalité : Germano-hongroise
  • Profession : Photojournaliste

Quelle a été votre expérience dans le cadre du Concours photo Métro 2015?
Je suis content de voir autant de photos intéressantes et de bonne qualité sur la vie urbaine et les gens qui composent le visage des villes. Je suis l’un des nombreux photographes qui offrent leur point de vue sur cet univers, mais je ne croyais jamais remporter le Grand Prix. Gagner n’était pas important pour moi; je tenais simplement à montrer une scène de la vie à Budapest, en particulier cette année, alors que tant de réfugiés arrivent dans la capitale hongroise.

Quelle histoire votre photo raconte-t-elle?
Je travaille pour le site web d’information Szeretlek Magyarország (NDT: Hongrie, je t’aime) et je me suis rendu à la gare de Budapest pour réaliser un reportage sur les réfugiés qui arrivaient. J’y ai passé cinq jours, assistant à des scènes parfois très émouvantes. Un jour, j’ai aperçu un couple de punks entouré par un groupe de migrants. Ceux-ci souriaient et leur posaient des questions sur leurs étonnantes coiffures. Ils n’avaient jamais vu ça. L’un d’eux leur demanda s’ils utilisaient de la laque; il avait été coiffeur à Alep et voulait pouvoir réaliser leur coupe de cheveux. Le couple de punks partagea un moment d’intimité avec la foule en s’embrassant au milieu du chaos et du brouhaha devant la gare. Les réfugiés étaient enchantés, ils n’avaient jamais vécu un tel moment (parce que, dans leur culture, il est interdit de s’embrasser en public). Ils sortirent leurs téléphones intelligents pour immortaliser la scène. C’est à ce moment que j’ai moi-même capturé la scène – la rencontre de deux cultures et la façon dont certains Hongrois considèrent la guerre. Faites l’amour, pas la guerre, disent ces deux punks. Je pense que c’était le meilleur moment pour prendre la photo.

Aimez-vous photographier les paysages urbains?
Oui, j’aime beaucoup prendre des photos de Budapest, qui est ma ville natale. J’aime qu’elle ait autant de visages; et chaque lever et coucher de soleil y est spécial. Les gens qui y vivent sont très particuliers, pleins de caractère. Je prends des photos dans les rues de Budapest depuis cinq ans et, chaque fois, je trouve quelque chose de nouveau. Pour ceux qui gardent les yeux ouverts, la beauté est partout – par exemple le matin, quand la brume enveloppe la ville. La beauté et la puissance de la nature sont alors si impressionnantes, si incroyables!

Qu’est-ce que cela vous fait d’être le lauréat d’un concours mondial et d’avoir maintenant la chance de vous rendre en Inde?
Je ne parviens toujours pas à y croire! Je vais avoir la chance d’explorer l’Inde! Ce sera la première fois que j’y vais. Découvrir de nouvelles cultures, voyager et rencontrer de nouvelles personnes sont trois des choses que je préfère dans la vie. La vie est trop courte pour s’ennuyer. Bref, sortez votre appareil photo et allez explorer le monde!

L’âme de ma ville

Est-ce le médium qui fait l’homme ou l’homme qui fait le médium?, Hugo Schmitt Takemoto (Brésil), lauréat d’un grand prix (L’âme de ma ville)
Est-ce le médium qui fait l’homme ou l’homme qui fait le médium?, Hugo Schmitt Takemoto (Brésil), lauréat d’un grand prix (L’âme de ma ville)

Lauréat d’un Grand Prix

  • Hugo Schmitt Takemoto
  • Âge : 21 ans
  • De : Balneário Camboriú (Brésil)
  • Nationalité : Brésilienne
  • Profession : Directeur photo

Quelle a été votre expérience dans le cadre du Concours photo Métro 2015?
Prendre part à ce concours a été pour moi une expérience totalement nouvelle; c’était le premier concours de photo auquel je participais. Ce qui m’a poussé à tenter ma chance est la passion que j’ai pour cet art et la possibilité de gagner un voyage en Inde, ce qui n’était jusqu’ici pour moi qu’un rêve lointain.

Quelle histoire votre photo raconte-t-elle?
Ce cliché représente la phase que je traverse actuellement, dont une grande part est occupée par la réflexion. Au milieu de toutes les questions et pensées qui m’assaillent, je sens que cette photo peut me permettre de calmer mon agitation intérieure. J’ai pu y faire la synthèse de toutes mes émotions en me posant une question: «Est-ce l’homme qui fait son environnement ou l’environnement qui fait l’homme?» J’aime que les questions demeurent ouvertes et j’aime susciter la réflexion chez les gens: après tout, c’est notre faculté critique qui nous fait avancer et évoluer.

Aimez-vous photographier les paysages urbains?
J’aime passionnément photographier la ville et les gens dans leur quotidien, parce que j’ai l’impression que je peux extraire de ces moments une spontanéité et une singularité qui me permettent en outre de traduire ma vision sur ce que je photographie. J’aime vraiment beaucoup observer ce qui m’entoure et y réfléchir, et j’essaie de trouver un peu de moi-même dans chaque détail. Il s’agit d’un cheminement personnel qui m’amène à mieux me connaître en passant par les autres. Je crois d’ailleurs que chacun de nous est une partie de la totalité.

Qu’est-ce que cela vous fait d’être le lauréat d’un concours mondial et d’avoir maintenant la chance de vous rendre en Inde?
Je suis très honoré d’avoir été choisi parmi tant de gens! L’Inde a toujours été l’une de mes destinations de rêve; le contraste culturel doit y être saisissant. Je suis certain que ce sera un voyage extraordinaire, plein de moments inoubliables, et que je reviendrai avec de vastes connaissances culturelles et spirituelles ainsi que de nombreuses photos-souvenirs, évidemment.
mpc chiffresUn safari-photo en Inde

Les trois lauréats d’un Grand Prix mondial – un dans chacune des catégories (Les coups de cœur de ma ville, Les secrets de ma ville, L’âme de ma ville) –, choisis par le jury mondial du CPM 2015, remportent un prix exceptionnel: un safari-photo sur le sous-continent indien.

Au cours de ce voyage, les gagnants pourront photographier les somptueux paysages indiens, bien sûr, mais auront aussi droit à des excursions photographiques guidées au cours desquelles ils auront l’occasion de capter l’essence de ce pays aussi vivant que mystérieux.

Ce prix comprend un vol aller-retour, le transport, l’hébergement et des activités. Les photographies réalisées durant le safari-photo seront publiées dans les éditions imprimées et numériques du journal Métro partout dans le monde.

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COMMENTAIRES DES JURÉS

«J’ai vu plusieurs photos extraordinaires, dont l’esprit et la technique ont été pour moi d’un grand enseignement. Je les ai évaluées comme des œuvres d’art exprimant de profondes réflexions sur l’avenir de l’humanité. En tant qu’artistes visuels, nous ne cessons jamais d’explorer la réalité humaine.» – Liu Bolin, artiste chinois et juré mondial du CPM 2015

«Cette année, il a été très difficile de juger les photos, qui venaient de partout dans le monde et dont la qualité était très grande. La composition de la plupart était très forte. Et la façon dont le thème était traité était souvent intelligente, en particulier dans les clichés gagnants.» – Alejandro Cartagena, photographe mexicain et juré mondial du CPM 2015

«Les finalistes ont interprété les thèmes de plusieurs façons très intéressantes. La qualité était vraiment grande, autant sur le plan de la technique et de la composition que du timing. Ce qui fait qu’une photo est bonne, c’est la combinaison de tous ces aspects.» – Fredrik Etoall, photographe suédois et juré mondial du CPM 2015

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