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La participation de l’opposition syrienne aux négociations demeure incertaine

Overview of the Syria peace talks in Geneva, Switzerland, Friday, Jan. 29, 2016. Indirect peace talks aimed at resolving Syria’s five-year conflict began Friday at the U.N, headquarters in Geneva, without the participation of the main opposition group. (Martial Trezzini/Keystone via AP) Photo: The Associated Press

GENÈVE, Suisse — Une délégation de la principale opposition en Syrie a quitté l’Arabie Saoudite samedi pour se rendre en Suisse, mais on ne sait toujours pas si elle participera aux négociations de paix des Nations unies en vue de la résolution du conflit en Syrie.

Les pourparlers ont commencé à Genève vendredi, avec une rencontre entre l’émissaire des Nations unies en Syrie et la délégation gouvernementale du pays.

Or, l’opposition — appelée le Haut Comité des négociations (HCN) — a boycotté ces discussions, et elle le fera jusqu’à ce que ses vis-à-vis fassent des concessions, dont la libération de prisonniers, la fin des bombardements contre les civils et la levée des sièges gouvernementaux dans des zones contrôlées par les rebelles.

Le HCN a finalement accepté d’envoyer quelques représentants en Suisse vendredi, mais ceux-ci ne négocieront pas sans que ces demandes soient satisfaites, a-t-on réitéré. Cette nouvelle a représenté une lueur d’espoir pour les organisateurs des négociations qui espèrent enfin pouvoir asseoir à une même table les deux parties.

Plus tôt, samedi, un représentant du plus grand groupe kurde de la Syrie a annoncé que les membres principaux de leur parti avaient quitté Genève puisqu’ils n’ont pas été invités à prendre part aux discussions.

Le porte-parole kurde Nawaf Khalil a indiqué que Saleh Muslim, le coprésident du Parti de l’union démocratique — ou PYD — était parti samedi.

La Turquie considère le PYD comme une organisation terroriste et le HCN l’accuse d’être trop proche du gouvernement.

Les négociations de paix découlent d’une résolution de l’ONU, adoptée le mois dernier, qui prévoit une échéance de 18 mois pour la mise en place d’une transition politique, qui inclut l’élaboration d’une nouvelle Constitution et la tenue de nouvelles élections.

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