Soutenez

Un autre militant irlandais est acquitté en lien avec l’attentat d’Omagh

Seamus Daly is photographed as he leaves Maghaberry prison, in Ballinderry, Northern Ireland, Tuesday, March, 1, 2016. The Real IRA veteran accused of murdering 29 people in Omagh had all charges dropped Tuesday after prosecutors concluded that the evidence against him — particularly a witness supposed to place him in the Northern Ireland town that day — was too weak. Seamus Daly has spent nearly two years in prison awaiting trial for the Aug. 15, 1998, car bomb attack on a crowd of shoppers, workers and tourists. (AP Photo/Peter Morrison) Photo: The Associated Press

DUBLIN — Un autre militant de l’Armée républicaine irlandaise véritable a échappé mardi aux accusations qui pesaient contre lui en lien avec l’attentat d’Omagh, qui a fait 29 morts en 1998.

Toutes les accusations portées contre Seamus Daly sont tombées quand les procureurs ont jugé que les preuves dont ils disposaient — dont le témoignage d’un individu qui prétendait que Daly se trouvait dans cette ville d’Irlande du Nord le jour de l’attentat — étaient trop faibles.

Daly était incarcéré depuis deux ans dans l’attente de son procès.

L’Armée républicaine irlandaise véritable — une faction dissidente de l’Armée républicaine irlandaise provisoire — avait déployé de multiples voitures piégées à travers l’Irlande du Nord, en 1998, pour dénoncer les accords de paix du Vendredi saint. Une de ces voitures a explosé au milieu d’une foule, tuant essentiellement des femmes et des enfants, dont une femme enceinte de neuf mois qui attendait des jumeaux.

Des policiers avaient témoigné qu’un téléphone cellulaire possiblement utilisé par Daly avait été repéré à Omagh le jour de l’attentat. Un individu qui affirmait que Daly avait utilisé ce même téléphone pour l’appeler 30 minutes avant l’explosion s’est complètement effondré pendant son témoignage, la semaine dernière.

C’est la troisième fois que la justice est incapable d’obtenir une condamnation en lien avec cet attentat. La seule condamnation, celle d’un tenancier qui avait écopé de 14 ans de prison pour avoir fourni les téléphones cellulaires utilisés par les terroristes, a été renversée quand deux policiers ont admis avoir menti.

Articles récents du même sujet

Mon
Métro

Découvrez nos infolettres !

Le meilleur moyen de rester brancher sur les nouvelles de Montréal et votre quartier.