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Convention démocrate: les grosses pointures ont commencé à s’exprimer

Delegates cheer as Former Democratic Presidential candidate, Sen. Bernie Sanders, I-Vt., speaks during the first day of the Democratic National Convention in Philadelphia , Monday, July 25, 2016. (AP Photo/Carolyn Kaster) Photo: AP

PHILADELPHIE — Dans l’espoir de reléguer au moins momentanément à l’arrière-plan les insatisfactions évidentes des partisans de l’ancien candidat à l’investiture Bernie Sanders, diverses personnalités avaient accepté de prendre la parole, lundi soir, à Philadelphie, dans le cadre de la soirée d’ouverture de la convention du Parti démocrate.

Pour ne citer que deux exemples, M. Sanders lui-même s’était engagé à prononcer un discours tout comme la première dame Michelle Obama.

Cette dernière a affirmé que le choix de l’électorat devait absolument se porter sur Hillary Clinton, lors du scrutin de novembre prochain, car elle est, à son avis, la seule personne véritablement qualifiée pour occuper la présidence des États-Unis parmi les candidats sérieux en présence.

Du même souffle, Mme Obama a rappelé que Mme Clinton a déjà fait ses classes en jouant des rôles de premier plan dans la sphère publique américaine en étant tantôt sénatrice tantôt secrétaire d’État.

L’épouse de l’actuel président Barack Obama a ajouté que l’ancienne première dame des États-Unis a eu la possibilité, par le passé, de démontrer qu’elle n’est pas du genre à s’effondrer quand elle est soumise à beaucoup de pression ou à abandonner lorsqu’elle n’obtient pas immédiatement ce qu’elle veut.

Michelle Obama est alors revenue sur le dur revers encaissé par Hillary Clinton lors des primaires de 2008.

Elle a soutenu que, dans ce contexte pénible pour elle,la candidate défaite n’est pas devenue «amère ou désillusionnée» et qu’elle n’a pas choisi de tout abandonner pour rentrer chez elle.

En plus de louanger Mme Clinton, Mme Obama a écorché Donald Trump au passage et ce, même si elle n’a jamais fait mention de son nom.

Elle a reproché au candidat républicain à la présidence de se montrer «cruel» et de tenir des «propos haineux».

Dans la foulée de l’allocution de Michelle Obama, un autre orateur très attendu a eu la possibilité de s’exprimer.

Bernie Sanders s’est alors présenté sur scène et il a rapidement fait remarquer à ses partisans qu’il était extrêmement déçu, tout comme eux,de la façon dont la course à l’investiture démocrate avait tourné.

Il les a ensuite incités à voir le bon côté des choses en leur disant qu’ils avaient contribué à lancer une véritable révolution politique dans le but de transformer les États-Unis et qu’ils pouvaient en tirer une «énorme fierté».

Le sénateur du Vermont a aussi profité de la tribune qui lui était offerte pour remercier tous les gens qui ont contribué financièrement à sa campagne.

Ultérieurement, il s’est adressé aux Américains de manière plus générale.

Il les a alors pressés de se ranger derrière Hillary Clinton en novembre prochain.

«Vu ses idées et son leadership, elle doit devenir la prochaine présidente des États-Unis», a-t-il martelé.

M. Sanders a insisté sur le fait qu’il était impensable pour les électeurs d’opter pour le candidat républicain.

Il a alors servi une mise en garde à ceux qui songeraient à le soutenir ou encore à s’abstenir de voter.

«Prenez un instant pour réfléchir aux nominations que Donald Trump pourrait effectuer [notamment pour combler des postes] à la Cour suprême», a-t-il pris le soin de souligner.

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