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Votre chien vous comprend vraiment

Golden retriever backlit Photo: Getty Images/iStockphoto

Les chiens ont la capacité de distinguer les mots et les intonations en utilisant les mêmes zones du cerveau que les humains, révèle une étude, qui sera publiée dans le numéro du 2 septembre de la revue Science.

«Ce que nous disons et comment nous le disons ont de l’importance pour les chiens», a affirmé au New York Times Attila Andics, un chercheur de l’Université Eotvos Lorand à Budapest.

Pour conduire l’expérience, Dr. Andics et ses collègues ont analysé l’activité du cerveau de 13 chiens par imagerie par résonance magnétique. Les chiens, surtout des golden retrievers et des border collies, appartiennent à des familles. Les chercheurs ont dit aux animaux, en empruntant un ton positif, puis un ton neutre, des mots «élogieux» comme «bravo», «bon chien», «super» et des mots sans connotation (comme «toutefois»).

Les mots positifs dits de façon enjouée ont suscité les réactions les plus fortes dans le cerveau. Toutes les autres combinaisons d’affirmations et de tons ont suscité le même niveau d’activité, qu’on dise «bon chien» d’un ton neutre ou «toutefois» d’un ton enjoué. En d’autres termes, cela veut dire que les chiens font attention à la signification des mots, selon Dr. Andics.

L’utilisation des mots est donc unique à l’humain, mais les mécanismes neurologiques pour analyser la parole n’est pas spécifique à l’humain, affirme le docteur Andics dans une vidéo du Family Dog Project, un projet de recherche qui étudie depuis 1994 le comportement et les aspects cognitifs des relations entre chiens et personnes.

Selon l’American Association for the Advancement of Science, ces résultats révèlent un avancement important concernant l’utilisation des réseaux de neurones pour la compréhension de la parole, en dévoilant que les chiens et les personnes ont peut-être eut recours à des processus similaires qui étaient déjà en place avant que le langage évolue.

Le Washington Post précise que les chiens utilisés dans l’étude n’étaient pas contraints et pouvaient quitter le processus d’imagerie par résonance magnétique à tout moment.

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