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Les Stingers de Concordia ont leur homme

Photo: Anthony Côté-Leduc/Métro

Mickey Donovan, ex-coordonnateur défensif des Redmen de l’Université McGill, pilotera l’équipe de football de l’Université Concordia l’automne prochain.

Une bonne nomination? À première vue, oui.

Cette embauche viendra toutefois avec sa part d’importants défis pour le nouvel entraîneur-chef originaire du New Hampshire. En voici trois :

1) Bien recruter

J’espère que Donovan – recruteur aguerri dans ses anciennes fonctions – comprend l’importance de recruter intensément dans les CÉGEP francophones, où le bassin de talents est plus important que jamais. J’espère aussi qu’il permettra aux Abeilles de reprendre la place qui leur revient dans les rares CÉGEP anglophones de la province.

À ce niveau, l’ancien secondeur part avec une prise contre lui puisqu’il ne possède pas une grande maîtrise de la langue de Molière. Il devra bien s’entourer pour complémenter ses qualités de «vendeur», qu’on qualifie excellentes.

2) S’adapter au poste d’entraîneur-chef

Autre bémol dans son cas : Donovan n’a jamais occupé de poste d’entraîneur-chef dans sa carrière, oeuvrant à des positions d’adjoint depuis ses débuts en coaching. Il devra rapidement s’adapter aux responsabilités managériales qu’implique la gestion d’une formation universitaire.

3) Ramener la fierté

Le blason concordien flétri par des années d’échecs sur le terrain devra être redoré…et vite!

Heureusement, Mickey Donovan possède certaines qualités qui lui ont permis de se démarquer des autres candidats dans la course pour le poste.

Il est jeune (seulement 30 ans), dynamique et il a le logo des Stingers tatoué sur le cœur, ayant déjà porté l’uniforme de Concordia en tant que joueur à la fin de son parcours universitaire. Des forces qu’il devra mettre de l’avant afin d’injecter une énergie nouvelle à un programme qui s’enfonçait dans un marasme inconfortable sous la tutelle de l’ex-entraîneur-chef, Gerry McGrath.

«Ses joueurs sont toujours derrière lui, c’est un solide motivateur. En plus, c’est un des rares coachs que je connais qui peut encore aller au gym avec ses joueurs et lever des poids avec eux», avoue Chris O’Kill, secondeur des Redmen de McGill, qui était sous la tutelle de Donovan la saison dernière.

Plus que des poids, Donovan devra maintenant soulever de terre un programme que les insuccès récents ont grandement alourdi.

Dig deep Mickey.

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