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Gare aux chronophages internes!

Photo: Getty Images/Dorling Kindersley RF

Je rencontre énormément de personnes qui se plaignent qu’il n’y a pas assez d’heures dans une journée 
et qui se posent 
en victimes.

Selon elles, les pressions des gens qui les entourent les empêchent d’avancer dans leurs projets ou leurs tâches.

Mais quand on y regarde de plus près, on constate que ce sont elles qui se sabotent jour après jour. Elles sont aux prises avec des chronophages internes.

Un chronophage, c’est un mangeur interne. S’il est interne, c’est qu’il est créé par la personne qui s’en déclare victime. Posons un diagnostic sur l’importance que ces «mangeurs» ont dans votre cas. Pour ce faire, répondez par vrai ou faux aux énoncés suivants :

1. Il m’arrive souvent de remettre à demain ce qui pourrait être fait aujourd’hui.

2. Je suis trop pris par le travail pour bien planifier. Cela me fait perdre trop de temps.

3. Quand je travaille et que je suis préoccupé, je suis moins efficace.

4. J’ai tendance à m’en mettre trop sur les épaules. Le syndrome du héros, peut-être…

5. Mon espace de travail est très encombré. Il arrive que je ne retrouve plus certains documents.

6. Mon rendement diminue fortement quand je me sens fatigué.

7. Parce que je veux absolument que le travail soit bien fait, j’hésite à déléguer.

8. Si on me demande un service, j’ai beaucoup de difficulté à dire non.

9. J’ai tendance à remettre à demain les tâches qui me semblent difficiles ou trop compliquées.

10. Je socialise beaucoup avec tous ceux qui m’entourent. Ça me fait perdre du temps.

Et puis? Si vous vous êtes reconnu dans la majorité de ces énoncés, ce n’est pas votre environnement qui vous fait perdre votre temps. C’est vous! Vous êtes le principal artisan de cette anxiété qui vous habite chaque fois que vous réalisez que vous n’avez pas été à la hauteur.

Que faire alors? Au cours des prochains jours, soyez à l’affût des chronophages internes que sont la procrastination, le refus de déléguer, le désordre personnel, l’incapacité à dire non, le manque de planification, la fatigue, la crainte de l’échec, le sentiment d’infériorité, la mauvaise écoute et le bavardage. Préférez ceux qui vous affligent le plus. Nous aurons l’occasion de revenir sur la plupart d’entre eux au cours des prochaines semaines.

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