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Pourquoi dire oui quand on aimerait dire non?

Photo: Métro

Vous n’avez pas à laisser les autres empiéter sur votre vie. Établissez des frontières et faites-les respecter…

Une amie vous appelle et vous annonce que son conjoint et elle passeront la soirée chez vous le 31 décembre. Elle ajoute même que vous aurez du plaisir à regarder le Bye Bye et qu’elle a vraiment hâte! Bref, elle s’invite chez vous et a déjà planifié la soirée!

Vous n’aviez encore rien prévu pour le 31, mais cet appel ne fait pas votre affaire. Pourquoi recevriez-vous ces gens? Tellement d’occasions peuvent se présenter d’ici là… D’un autre côté, vous n’aimeriez pas déplaire à une amie.

«Et puis, qu’en dis-tu?» vous demande-t-elle au bout du fil.

Vous ne souhaitez pas déplaire. Vous ne voulez pas vous faire une ennemie en commençant l’année. Vous dites oui, puis raccrochez. Vous vous en voulez et vous en voulez même à cette amie qui vient de vous imposer ses projets de fin d’année. Vous regrettez de ne pas avoir demandé un peu de temps de réflexion, mais c’est fait : vous aurez du ménage à faire au petit matin, le 1er janvier.

Quand vous vous sentez obligé d’acquiescer de peur de faire de la peine et que vous savez que vous vous en voudrez par la suite, vous faites le mauvais choix. Vous n’aviez pas à dire oui à la demande de cette amie. Ça n’aurait pas été la fin du monde si vous aviez dit que vous aviez prévu autre chose ce soir-là.

Vous avez le droit de dire non sans passer pour un impoli. Vous n’êtes pas obligé d’avoir envie de tous ce que les autres vous proposent. Parions que vous n’apprécierez pas votre soirée… justement parce qu’elle vous est imposée.

Au pire, demandez quel­ques instants de réflexion : Puis-je te rappeler demain? «J’ai peut-être quelque chose le 31 et je dois valider»… Cela vous donnera le temps de décider si ce projet vous dit réellement quelque chose et si vous pensez que vous serez en mesure d’apprécier cette soirée.

Ensuite, ne perdez plus cette habitude. Que ce soit au travail, face aux clients ou dans votre vie personnelle, combien de fois vous faites-vous imposer des décisions qui ne sont pas vôtres? Vous craignez les réactions, mais j’ai une bonne nouvelle pour vous : les gens respecteront les frontières que vous vous fixerez. Si vous n’en imposez pas, il est normal qu’ils empiètent sur votre vie.

Quand arrive le temps de prendre une décision, la peur et le ressentiment sont de mauvais conseillers. Prenez vos décisions à tête reposée et annoncez-les sans vous sentir coupable.

Alors, que ferez-vous le 31?

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