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Mon patron me fait trop confiance

woman secretary hard working Photo: Métro

Chaque semaine, notre chroniqueur répond à une question sur le comportement des patrons.

«Mon patron me trouve parfaite. Quand il ne sait pas à qui confier un mandat, il se tourne vers moi. S’il a besoin de quelque chose rapidement, il fait appel à mes services. Si une crise se profile et qu’il faut agir promptement, c’est encore à moi qu’il pense. Je suis vraiment rendue indispensable. Le seul problème, c’est que je n’ai plus de vie à l’extérieur du bureau. Comment retrouver l’équilibre sans perdre sa confiance?»

Vous êtes bien vue et c’est flatteur. C’est tellement grisant qu’il peut être tentant d’accepter plus de mandats que vous êtes capable d’en assumer. Le problème, c’est que, tôt ou tard, submergée par toutes les tâches que vous acceptez, vous prendrez du retard ou serez obligée de bâcler. À ce moment, il est évident que vous décevrez votre patron et que l’admiration qu’il vous porte diminuera. Et si cela se produit, vous risquez de perdre vos acquis. Voici quelques trucs pour redresser la situation.

Commencez par garder à l’esprit tous les engagements que vous avez pris à ce jour et le temps nécessaire pour les mener à terme. Vous éviterez ainsi d’accepter des tâches que vous ne pouvez accomplir. Si votre patron fait une requête que vous ne serez pas en mesure d’honorer, vous avez trois options:

  1. Lui montrer votre liste de tâches. Énumérez-lui ce à quoi vous travaillez présentement et précisez quel mandat prendra du retard si vous lui dites oui aujourd’hui. De cette manière, vous ramènerez ses attentes à un niveau réaliste.
  2. Lui demander la permission d’obtenir l’aide d’un collègue. S’il vous l’accorde, vous pourrez déléguer une partie de la tâche tout en profitant des retombées positives du mandat.
  3. Refuser le mandat. Expliquez à votre patron pourquoi vous ne pouvez l’accepter, mais offrez-lui de trouver quelqu’un capable de le réaliser. De cette façon, vous permettrez à d’autres employés de briller, et ces derniers vous en seront reconnaissants.

Si aucune de ces options ne vous convient, dites simplement non. Il vaut mieux le faire maintenant que décevoir plus tard. De cette manière, malgré votre refus, vous confirmerez que vous êtes digne de confiance et vous préserverez votre réputation. Votre crédibilité est l’une de vos cartes maîtresses: faites-y attention!

En résumé

  • Soyez consciente du niveau au-delà duquel la qualité de votre travail chute. Évitez de l’atteindre.
  • N’oubliez pas que vous avez également une vie en dehors du travail. Ne la négligez pas.

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