Quinze ans après le 11-Septembre: Donald Trump!

FILE - In this Sept. 9, 2016 file photo, Republican presidential candidate Donald Trump speaks in Washington. Hillary Clinton has spent decades talking about the needs of children and touting the benefits of early education. It’s a new subject for Donald Trump. The Republican presidential nominee added plans for education to his still relatively thin roster of policy proposals this past week, unveiling an effort to spend $20 billion during his firstw year in office to help states expand school choice programs. Trump wasn’t shy about his intentions, debuting his ideas at an inner-city charter school in Cleveland as part of his new outreach to minority voters. (AP Photo/Evan Vucci, File) Photo: The Associated Press

Mardi 11 septembre 2001, les États-Unis ont subi sur leur sol la pire attaque terroriste de leur histoire. Quinze ans après, le monde a-t-il basculé pour le mieux ou pour le pire?

Déjà, au lendemain de cette barbarie fomentée par la nébuleuse Al-Qaïda, au lieu de porter l’habit de véritables hommes d’État, George W. Bush, le président américain de l’époque, et les faucons néoconservateurs de son administration se sont lancés dans une guerre idéologique et mercantile qui a mis à l’envers tout le Moyen-Orient et par ricochet le reste du monde.

On est passé d’une planète qui a embrassé le nouveau millénaire avec l’ambition d’une mondialisation inclusive, équitable et responsable à un monde horrible dicté par deux théories « bushiennes» scabreuses et despotiques : « Ceux qui ne sont pas avec nous sont contre nous » et « l’axe du mal »!

Dans la foulée, l’administration américaine menée d’une poigne de fer par le vice-président, Dick Cheney, le chef du Pentagone, Donald Rumsfeld, et son adjoint, Paul Wolfowitz, ont échafaudé une opération satanique pour envahir l’Irak sur la base de l’un des plus grands mensonges de l’histoire humaine : Saddam Hussein a des armes de destruction massive!

Cet énorme mensonge a été dûment documenté par de grands journalistes, notamment des Américains chevronnés, comme Bob Woodward, la grande plume du Washington Post.

Et ce n’était que le début de l’enfer en Irak. L’invasion et l’occupation menées par les Américains ont tellement été dictées par la précipitation et l’appât du gain que l’Irak a sombré dans la folie de l’horreur. Ce pays arabo-musulman immunisé jusqu’alors contre la pensée djihadiste a été offert sur un plateau d’argent à Al-Qaïda.

Résultat des comptes, Daech a vu le jour dans l’une des geôles irakiennes de l’Oncle Sam. L’Irak n’est plus un pays. La Syrie non plus!

Pourtant, le monde se souvient de Georges W. Bush annonçant en fanfare sa « Mission accomplie » depuis le porte-avions Abraham-Lincoln dans l’océan Pacifique, le 1er mai 2003.

Quinze ans après les attentats du Word Trade Center, George W. Bush est passé aux oubliettes de l’histoire, Ben Laden a été assassiné devant les siens au Pakistan, un pays musulman détenteur de l’arme nucléaire, faut-il le rappeler, et Al-Qaïda survit! La guerre au terrorisme a échoué, mais elle a surtout enfanté Daech!

Pire, le pays d’Abraham Lincoln est en train de nous offrir comme offrande de tous ces massacres un Donald Trump comme digne successeur de George W. Bush! Un candidat républicain à la présidence américaine qui veut remilitariser son pays qui consacre déjà plus de 500 milliards de dollars annuellement à l’effort de guerre et qui n’a comme modèle rien de moins que le président russe, Vladimir Poutine!

Si ce n’est pas le jour de la marmotte, alors?

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