Combien nous coûte une nouvelle Assemblée

Dans Les coulisses du pouvoir d’ICI-RDI, Daniel Thibeault s’est demandé combien nous coûte une nouvelle Assemblée.

En effet, après le naufrage péquiste, les vaincus font leurs boîtes pour laisser la place aux vainqueurs. Ce changement engendre des dépenses.

Selon la Ligue des contribuables du Québec (LCQ), «tout député, qu’il soit battu durant les élections ou qu’il se retire de la vie politique, a droit à une allocation dite “de transition”. Cette allocation est peu connue et les montants versés aux députés ne sont pas dévoilés au public. On prétend qu’il s’agit de renseignements confidentiels!»

Le journaliste de notre diffuseur public a expliqué combien nous coûtent les allocations de transition auxquelles les 44 députés sortants ont droit. Son montant équivaut à deux mois de salaires pour chaque année complète de travail, jusqu’à un maximum de 12 mois.

En se basant sur les chiffres révélés par la LCQ, en 2012, Daniel Thibeault a avancé que le montant total de ces indemnités pourrait dépasser la somme de 3M$, en 2014.

À titre d’exemple, pour ses récentes six années et demie de service public, notre PM défaite, Pauline Marois, aurait pu toucher une allocation maximale d’environ 181000$, mais elle a décidé d’y renoncer. C’est tout à son honneur.

Léo Bureau-Blouin, quant à lui, devrait recevoir environ 35000$ et Fatima Houda-Pépin, après 20 ans à l’Assemblée nationale, touchera 115500$. La plus petite allocation de transition ira à six députés. Parmi eux, Daniel Thibault cite le caquiste Jacques Duchesneau qui a décidé de ne pas se représenter et son collègue Stéphane Le Bouyonnec qui a été défait. Chacun d’eux a eu droit à une allocation de 29 500$.

Déjà, à la veille des élections, Daniel Thibault nous a informés que le scrutin du 7 avril dernier nous a coûté 21M$, dont 19,5M$ comme salaires des employés et 2M$ affectés aux dépenses de fonctionnement consacrées juste pour le jour du vote.

En gros, en plus d’avoir déchiré des familles et des amitiés, à cause entre autres du débat sur la Charte et l’épouvante d’un éventuel référendum, nous avons déboursé 25M$ et on n’a pas encore parlé de l’installation du nouveau gouvernement!

Seul satisfaction, comme l’a ironiquement dit Jean-Philippe Wauthier dans l’actualité de la semaine de Deux hommes en or, à Télé-Québec: «Finalement, Pauline, elle avait raison, le gouvernement, il est majoritaire, puis il n’y en aura pas de référendum.»

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