Halilhodzic ressuscite l’Algérie et claque la porte!

Photo: Wikipedia

Accueilli en héro en Algérie après l’exploit historique des Fennecs au Mondial, l’entraîneur Vahid Halilhodzic quitte son équipe après trois années houleuses!

Pour le peuple algérien, l’exploit de l’équipe au Brésil tient en grande partie au travail de Vahid Halilhodzic. Pourtant, le Franco-Bosniaque est constamment sur la sellette. Dès l’été 2011, il faillit claquer la porte. Heureusement, il tient tête!

Avant le Mondial, dans un entretien au magazine France Football, Vahid Halilhodzic énumére les défis auxquels il doit faire face et explique la clé de son succès. Ainsi, malgré la grogne, il écarte de l’équipe les vedettes et les moins talentueux pour créer un collectif combatif.

Ce n’est pas un secret de polichinelle, les relations orageuses du sélectionneur avec le président de la Fédération algérienne de football (FAF) polluent le climat autour des Fennecs. On aurait même cherché à le congédier avant le Mondial. Les noms de remplaçants pressentis circulent, comme l’ancien sélectionneur italien Giovanni Trapattoni et le Français Christian Gourcuff. Ce dernier visite même le centre technique national algérien en avril dernier.

Autre ces problèmes avec le président de la FAF, Vahid Halilhodzic fait face à la pression des médias locaux. Avec le temps, il devient las des critiques acerbes de la presse algérienne au point où il finit par la boycotter et ne rate aucune occasion pour tirer à boulets rouges sur ses journalistes!

Malgré ce climat tendu, la veille du premier match de ce Mondial, Vahid Halilhodzic confie à L’Équipe que tout est possible. Deux semaines après, il tient promesse. L’Algérie atteint pour la première fois de son histoire les huitièmes de finale d’un Mondial. Elle n’est éliminée qu’en prolongation après un match historique face à l’Allemagne.

Quand Halilhodzic débarque en Algérie, les Fennecs étaient 57e au classement FIFA et 11e en Afrique. Trois ans après, l’Algérie fait partie du top 20 mondial et est première de classe dans son continent.

Les joueurs internationaux algériens reconnaissent le rôle très important joué par Vahid Halilhodzic dans leur résurrection et ils ne se le cachent pas. Tous l’attestent, c’est grâce à «Coach Valid», comme ils aiment le nommer, que leur groupe est devenu ce qu’il est au Brésil.

Même réclamé par ses joueurs, le peuple et le président Abdelaziz Bouteflika en personne, Vahid Halilhodzic n’éprouve aucune envie de rester. Quel gâchis!

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