L’Argentine peut surprendre l’Allemagne: la preuve par cinq!

Si vous favorisez l’Allemagne contre l’Argentine, détrompez-vous! Dimanche, au Maracanã de Rio De Janeiro, la Mannschaft peut couler pour cinq raisons:

  1. Côté équipes, l’Argentine ne séduit pas au Brésil, l’Allemagne non plus. Pire, à part leurs feux d’artifice face aux Portugais et aux Brésiliens, les hommes de Löw ont souffert face au Ghana et les États-Unis avant de frôler la catastrophe en huitième de finale contre l’Algérie. Un adversaire coriace qui joue comme une vraie équipe fait souffrir la Mannschaft.
  2. Côté entraîneurs, Sabella peut déstabiliser Löw, comme l’a fait Bilardo contre Beckenbauer, en 1986! D’ailleurs, Bilardo a entraîné Sabella, le joueur d’Estudiantes de La Plata. Depuis lors, les deux hommes s’estiment. En 2011, Bilardo, le directeur technique national, a favorisé le choix de son protégé à la tête de l’Albiceleste. Et Sabella a bâti une Argentine redoutable. Par son bloc défensif, elle asphyxie l’adversaire, ensuite, elle l’anesthésie par sa possession du ballon, avant de le foudroyer par ses attaques rapides!
  3. Côté génie, «Messi, c’est de l’eau dans le désert», comme l’a si bien dit Sabella. En 1986, Bilardo a bâti toute une armée autour de Maradona. L’Argentine de 2014 roule pour La Pulga. Même s’il se sacrifie pour défendre son groupe, au détriment de son jeu d’attaque, Messi est capable, par une accélération magique, une passe divine ou un coup franc hors de ce monde de tuer un match.
  4. Côté meneur, Mascherano est le meilleur. Même s’il a accepté volontier de céder son brassard de capitaine à Messi, en 2011, l’autre joueur du Barça est le vrai patron de son équipe. Il est en mouvement tout le temps et partout sur le terrain. S’il n’est pas en train de faire avorter une attaque adverse ou de relancer son équipe, il observe constamment la progression du jeu, harangue ses troupes, donne des signes de la main pour bien couvrir tous les espaces et travaille bien pendant les surnombres pour appuyer ses défenseurs ou ses attaquants. À lui seul, il a muselé les redoutables Robben et Sneijder en demi-finale.
  5. Côté rage de vaincre, depuis les quarts de finale, l’Albiceleste est en mission. Selon le quotidien sportif argentin La Nación, dont les propos ont été rapporté par Eurosport, Mascherano a harangué ses coéquipiers à la mi-temps contre les Belges: «Les gars, je vous le dis comme je le pense, mais j’en ai plus que marre de manger de la merde, et maintenant, je veux donner de la joie à ceux qui nous aiment à tous ceux qui nous supportent. Alors aujourd’hui, on va jouer le match de notre vie.» Derrière lui, le silencieux Messi en a ajouté une couche en hurlant un «vamos carajo».

Dimanche, ça va chauffer pour les Allemands!

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